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Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Lun Oct 28, 2013 1:38 am
par Jumpy
Chapitre 2, L'établissement de la Monnaie Royale Canadienne à Winnipeg

Les raisons qui ont amené la construction d'un établissement de la Monnaie Royale Canadienne à Winnipeg remontent aussi loin qu'en 1960 et trouvent racines dans les démarches du Master of the Mint de l'époque, Norval Alexander Parker, pour moderniser les installations et augmenter leur capacité.

En effet, la Monnaie Royale Canadienne peine parfois à remplir les commandes de monnaie et peu difficilement envisager d'accepter des commandes extérieures; une situation jugée préoccupante lorsque la monnaie obtient le statut de société de la couronne le 1er avril 1969.

Avec le mandat très simple de produire la monnaie canadienne et d'être rentable, il devient alors nécessaire de moderniser et d'augmenter la capacité de production des installations de la MRC.

Le réel problème de la Monnaie Royale Canadienne lors de son accession au statut de société de la couronne, c'est que le Master of the Mint des neuf dernières années, Norval Parker, vient de mourrir l'année précédente et que le poste, vacant, est occupé de façon intérimaire par Ernest F. Brown. Le malheureux décès de Norval Parker, à qui on devait l'avancement du dossier, retarda la prise de décision.

En l'absence d'un dirigeant légitime, la MRC vivote avec ses émissions d'ensemble hors-circulation. L'offre de produits est alors au strict minimum et celle des produits numismatiques de collection est inexistante: tout est à faire.

Après deux ans sans dirigeant, la nomination de Gordon Ward Hunter au poste de Master of the Mint va enfin faire bouger des dossiers en suspens et permettre gouverner de façon légitime la ré-orientation de la nouvelle société de la couronne.

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Sans que la MRC ait ses propres vues politiques, c'est le gouvernement, à travers le ministre de l'approvisionnement, qui nomme son plus haut dirigeant, le Master of the Mint.

Dans le cas de Gordon Hunter, il fut nommé par James Richardson, Ministre de l'approvisionnement du gouvernement Libéral de Trudeau.

La nomination est politique et on ne s'en cache pas; il est en effet dans les moeurs politiques de l'époque d'utiliser les hautes fonctions publiques pour renvoyer l'ascenseur à des alliés politiques. Il en va de même pour les nominations au Sénat.

Au Canada, les libéraux de Trudeau sont majoritaires depuis 1968 grâce à l'appui du Québec et de l'Ontario qui possèdent un très grand nombre de sièges au parlement. Le PLC veut percer à l'ouest et est désireux de prendre de l'expansion au Manitoba où il serait aisé de faire campagne.

En effet, non seulement le Manitoba est-il habité par une large population ayant migrée du Québec et de l'Ontario (les deux appuis politiques principaux du PLC au Canada), la vaste majorité de sa population habite la région de Winnipeg

En 1966, la population totale du Manitoba est de 988,245 habitants
En 1966, la population de Winnipeg est de 257,005 habitants

En 1976, la population du Manitoba est de 1,021,505 habitants
En 1976, la population de Winnipeg est de 560,874 habitants

La différence marquée de la population de Winnipeg entre 1966 et 1976 s'explique par la fusion municipale de 1972. Ainsi, aux 560,874 habitants de Winnipeg en 1976 s'ajoutent les habitants de la banlieue de la ville fusionnée. En réalité, c'est près de 70% de la population du Manitoba qui gravite autour de Winnipeg. Brandon, la deuxième ville d'importance au Manitoba ne compte que 31,150 habitants en 1971.

Au moment opportun, le PLC fera maints efforts pour gagner le coeur de la province et de sa capitale. Il faut comprendre que le Ministre de l'approvisionnement, James Richardson, et le nouveau Master of the Mint, Gordon Hunter, viennent de Winnipeg.

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C'est l'affaire du Bonaventure qui va envoyer Gordon Ward Hunter, qui est alors ministre de la "defense production", à la Monnaie.

En effet, mis en cale-sèche pour une remise à niveau de mi-vie qui va durer dix-huit mois, les coûts d'entretien du porte-avion NCSM Bonaventure, qui avaient été estimé à huit millions, vont finalement coûter dix-sept millions (Montreal Gazette, 9 juin 1971). Pire que le dépassement des coûts, le navire sera déclassé deux ans plus tard et vendu à la ferraille pour un montant de $875,000.

Au coeur du scandale, on veut ménager Hunter qui est un précieux député manitobain. Un sauf-conduit lui est donné par Richardson qui le nomme Master of the Mint le 9 juin 1971.

Aux commandes de la Monnaie Royale Canadienne, Hunter est vite confronté à la réalité; pour être profitable, la monnaie doit se lancer dans d'autres activités que la simple production de monnaies pour le marché intérieur canadien.

La société devait se tourner vers de nouveaux produits. Deux voies s'ouvrait de ce côté: la frappe de monnaies pour l'étranger et la production de pièces pour collectionneurs, aussi bien étrangères que canadiennes. De ces deux voies, la plus prometteuse était celle qui menait aux marchés étrangers. À l'époque, plus de 100 pays disposaient d'une monnaie de cours mais on n'en comptait que 40 qui eussent leur propre Monnaie. Les autres devaient s'approvisionner à l'étranger. Or, il n'y avait que 10 Monnaies au monde qui fussent en mesure de frapper pour l'étranger, les autres établissement ne pouvant satisfaire que les besoins intérieurs.
Pièce à l'appui, James Haxby, p.226

Ainsi, ce que la Monnaie Royale fait le mieux, c'est la frappe de la monnaie: sa spécialité. Le seul problème pour accepter d'éventuelles commandes, c'est la capacité limitée de la Monnaie. En effet, on aurait beau obtenir des contrats de l'étranger, il serait impossible de remplir de grosses commandes et de répondre en même temps à la demande du marché intérieur canadien.

Quant à lui, le marché des produits numismatiques est existant à travers les ensembles hors-circulation (pl set) mais il faut élargir la gamme de produits offerts.

La clé de la rentabilité/profitabilité de la monnaie ne pouvant s'accomplir sans la construction d'un nouvel établissement et des rapports de 1968 décrvant la Monnaie comme un "établissement désuet" finirent par convaincre le gouvernement d'approuver, en 1971, la construction d'un nouvel établissement.

Pourquoi Winnipeg

La Monnaie Royale Canadienne fut initialement créée pour produire de A à Z la monnaie de circulation en or, en argent et en cuivre du Canada.

Le choix du nickel en 1922 pour la pièce de 5 cents et sont utilisation dès 1968 pour l'ensemble des dénominations à l'exception de la pièce de 1 cent va bouleverser le caractère jusque là autarcique de la Monnaie Royale Canadienne.

En effet, bien que parfait pour la frappe de monnaie, le nickel est toutefois difficile à raffiner, à laminer ou même à couper.

Ce qui était une particularité en 1922 devient la norme en 1969; la question de l'approvisionnement en flans de nickel que la Monnaie ne peut produire elle-même est importante et sera un arguments dans le choix de bâtir le nouvel établissement à Winnipeg.

De fait, le nickel étant exploité au niveau mondial par très peu de compagnies minières, l'approvisionnement en nickel est beaucoup plus compliqué que celui de l'or, du cuivre et de l'argent.

De 1922 à 1960, le nickel servant à la fabrication des flans de 5 cents est extrait et raffiné par Inco à Sudbury puis envoyé en Angleterre pour être laminé et découpé en flans. Les flans sont ensuite retournés au Canada pour être frappés.

En 1961, C'est la compagnie Sherritt Gordon qui deviendra le seul fournisseur de flans de nickel de la Monnaie Royale Canadienne. En effet, la MRC qui a un problème d'approvisionnement en flans de nickel passe une commande de 10,000,000 de flans de 5 cents qui doivent être livrés avant la fin de l'année. Le prix par flan est alors de 1.88 cent.

Sherritt étant basée à Fort Saskatchewan en Alberta et possèdant une mine de nickel au Manitoba, l'argument de proximité sera un fort argument pour construire le nouvel établissement à Winnipeg.

De plus, le produit fini pouvant être distribué au Canada de par la position centrale de Winnipeg sera un autre argument en sa faveur.

Ainsi, bien que pouvant être perçue comme partisane et électoraliste, la proposition de James Richardson de choisir Winnipeg comme emplacement se fonde néanmoins sur des arguments d'ordre pratique et rationnel.

Le terrain est acheté en juin 1972 et la construction débute en octobre de la même année.

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Alors que la Monnaie Royale Canadienne fait ses plans pour prendre de l'expansion, son principal fournisseur, Sherritt Gordon en fait tout autant et avec l'acquisition de presses monétaires, se lance lui aussi dans le marché de la frappe de monnaie étrangère.

Rivalisant avec la MRC pour l'obtention de contrat internationaux, la nouvelle Sherritt Mint à l'avantage d'être approvisionnée par sa propre mine et sa propre raffinerie de nickel.

Bien qu'augmentant de façon considérable sa force de frappe et pouvant rivaliser avec avec les meilleurs ateliers, le nouvel établissement de Winnipeg n'amenait pas de solution au problème d'approvisionnement en flans de nickel.

Avant même que l'établissement de Winnipeg ne soit opérationnel débute "La guerre des flans" et en 1974, Sherritt cesse d'être l'unique fournisseur de flans de nickel de la Monnaie Royale Canadienne.

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C'est sous la direction de Gordon Hunter que la Monnaie réintroduira le dollar d'argent en 1971 après trois ans d'absence.

Peut-être le signe d'une volonté de continuer la série originale des dollars d'argent qui commémorait déjà les anniversaires et les évènements canadiens majeurs, l'utilisation du motif voyageur en 1972 est en quelque sorte un retour à l'ordinaire; ce côté ordinaire qui donne son côté spécial à la commémoration.

En effet, il était impensable d'ignorer les 100e anniversaires du Manitoba, de la Colombie-Britannique et de l'Île du Prince Edward, avec les précédents de 1949 et de 1958.

Les set VIP introduits en 1969 et qui sont en quelque sorte le principal leg du règne d'Ernest Brown continuent d'être produit. Certains de ces ensembles, habituellement destinés à être offert en cadeau à des visiteurs importants, en visite officielle ou non, seront offert au public en 1970.

Une petite quantité de ces ensembles datés de 1970 fut vendue au public pour la somme de 13.00$ chacun.
Haxby & Willey, Monnaie du Canada 1988, p.88

Selon les auteurs du Charlton, ces ensembles VIP étaient également des prototypes employés dans une étude de faisabilité de la MRC:

In 1968 the RCM began a feasability study of the possibility of offering for sale six-coin specimen sets to the public. The 1967 proof set was extremely successful and opened the way for expansion offerings. Trial Cases were prepared and specimen coins of the years 1968 and 1969 were struck.
In 1970 the RCM issued specimen sets to provide Prime Minister Pierre Trudeau with special sets for presentation purposes during his trip to China that year. A quantity of specimen sets in narrow cases were made up. After Trudeau's trip, some of these sets were sold to the public at $13. each
Charlton Standards Library Edition 2003, p.181.

L'étude de faisabilité ayant fort probablement été jugée satisfaisante, on verra apparaître en 1971 les nouveaux produits phares de la MRC destinés aux collectionneurs: les ensembles Custom et Prestige.

En plus des ensembles, la MRC va aussi vendre des produits dérivés comme des broches, des épingles à cravate et des boutons de manchettes.

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Le dollar du centenaire de Winnipeg

Les deux versions du dollar 1974 célébrant le centenaire de Winnipeg ont la particularité d'être les premières pièces à commémorer l'anniversaire d'une ville canadienne. Le centenaire de Calgary en 1975 viendra légitimer la pratique et ajouter à l'unique précédent.

Reste que le dollar de 1974 soulève des questions intéressantes. En effet, la ville de Winnipeg ayant été incorporée le 8 novembre 1873, la double date 1874-1974 semble inexacte.

Le motif, une reproduction d'un dessin de Paul Pederson représente, dans les "0" du chiffre 100, une vue d'antan et une autre actuelle de l'intersection des rues Portage et Main Street.

Croisement de deux sentiers, c'est à cette intersection qu'Henry McKenney, un commercant, ouvrira son magasin, littéralement au milieu de nulle part en 1862 à plus d'un kilomètre de l'établissement de Red River.

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In the early 1850s and '60s, Fort Garry was the principal rendez-vous of the plains hunters who came to exchange their furs for goods. The Hudson's Bay Company tried to enforce its monopoly of trade but this was challenged by the free traders. When the sale of Rupert's Land was made in 1870, the Company reserved the property adjacent to its forts. This explains why the free traders or merchants built their stores a half mile north of Fort Garry, so that a little village grew up about the corner of Main and Portage.
Manitoba Historical Society: http://www.mhs.mb.ca/docs/pageant/06/higginsavenue.shtml

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Immigration to the colony was slow, however, and it was not until the 1850s that a series of events began to unfold in the Red River Colony that were to culminate in the Riel Rebellion and the creation of the Province of Manitoba in 1870. During this crucial period, the settlement of Winnipeg grew up as an area distinct from the larger Red River Colony. Ever since 1859 the Hudson's Bay Company had found that the general trade of its store at Upper Fort Garry had become more lucrative than the fur trade. Other business interests had also discovered that with the increasing population of the area a demand had arisen for goods and services that could not be fully met by the Company, and by 1862 there were twelve business establishments surrounding the Fort. One of these was the Royal Hotel run by Henry McKenney. Born in Upper Canada of Irish parents, McKenney had operated a frontier trading store in the Minnesota Territory before coming to Red River in 1859. By the spring of 1862 he had prospered to such an extent that he decided to leaye the hotel business and build a general store at a new location. His new establishment was to be the nucleus of the future City of Winnipeg.


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The designation "Winnipeg" was not used until 1866. It is first found on the title page of the newspaper Nor' Wester on February 24, 1866. The previous issues of this newspaper, which began publication in December 1859 as the first newspaper in the North West, carried the designation "Red River Settlement, Assiniboia" on the masthead. The name the Nor' Wester gave as its origin was the Indian name given to the lake forty miles north, meaning "Win," muddy, "nipee," water. The designation stuck and by 1870 maps of the area showed "The Town of Winnipeg," even though this was erroneous in that it had not yet been incorporated either as a village or a town. Despite the usage of the name Winnipeg within the area, the settlement was for some time known to the outside world as Fort Garry. It was not until May 1, 1876 that the post office had its name changed to Winnipeg.
Manitoba Record Society, Publication V, Gateway City, Documents on the City of Winnipeg 1873 - 1913, p.4

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Bref, pourquoi célébrer Winnipeg en 1974? Que ce soit la date de fondation de la ville, la date de son incorporation, l'intersection de deux de ces rues ou encore la reconnaissance de son nom par le monde exterieur, aucune de ces dates ne concordent avec 1974 et la décision de commémorer le centenaire de Winnipeg cette année là semble un peu "arrangée".

Ce qui est sur en tout cas, c'est que le motif du dollar 1974, dans le second "0", célèbre, de façon anonyme, le nouveau centre des affaires et l'hotel de James Richardson & Son, la compagnie familiale de James Richardson, ancien patron de Hunter et maintenant Ministre de la Défense depuis novembre 1972.

Le départ de Gordon W. Hunter

C'est encore la politique qui viendra changer et modifier l'orientation de la Monnaie Royale Canadienne donnée par Hunter. Le remaniement ministériel qui envoie Richardson en 1972 au ministère de la Défense amène également Jean-Pierre Goyer au poste de ministre de l'approvisionnement.

Gordon Hunter remet sa démission le 7 mai 1975.

Questionné sur son départ suite aux allégations du député conservateur Tom Cossitt selon lesquelles il a été forcé de démissionner, Hunter dira qu'il n'a pas été largué mais bien qu'il a pris sa retraite.

Ne s'entendant pas avec Jean-Pierre Goyer sur des questions de matériel et de "furniture" pour l'établissement de Winnipeg, il n'était pas non plus d'accord avec Goyer sur l'embauche de francophone à l'usine de Winnipeg.

Selon les informations disponibles, le personnel francophone représentait 16% des effectifs à Winnipeg. Goyer souhaitait voir ce pourcentage monter à 33%, soit un pourcentage proprortionnel à celui de la population francophone de St-Boniface où le nouvel établissement était en construction.

De son côté, Hunter, qui s'appuyait sur les statistiques de la nouvelle ville fusionnée voulait que ce pourcentage soit baissé à 8% pour représenter la proportion de francophone à Winnipeg, avec laquelle St-Boniface était fusionné depuis le 1er Janvier 1972.

Se sentant impuissant à obtenir gain de cause, Hunter dira qu'il a préféré prendre sa retraite. Selon lui, c'est le ministre de l'approvisionnement, à travers son pouvoir de nomination du conseil d'administration, qui détient le vrai pouvoir décisionnel à la Monnaie Royale Canadienne.

Avant la date effective de départ de Hunter le 15 juin 1975, le nouveau Master of the Mint, Yvon Gariepy, est engagé par Jean-Pierre Goyer le 6 juin 1975. À noter que Goyer et Gariepy, comme l'ancien le duo Richardson-Hunter, sont eux aussi originaires d'une même ville: Ville St-Laurent.

Si la construction de l'usine de Winnipeg se déroula sans problèmes et que l'échéancier fut respecté, le budget alloué à la construction aura peut-être été dépassé malgré ce qu'en a dit Hunter ou ce qu'Haxby relatera dans son ouvrage Pièces à l'appui (p.240).

En effet, un article de 1972 vient corroborer l'information divulguée par Hunter selon laquelle le budget alloué de la Winnipeg Mint était de 17 millions de dollars, on y apprend aussi que les coûts de construction sont alors de 16 millions.

Deux ans plus tard cependant, un autre article de décembre 1974 mentionnera que le coût est de 20 millions.

Ainsi, si dépassement de coût il y a eu, il provoqua vraisemblablement une indifférence générale au parlement et dans les journaux.

L'établissement de Winnipeg sera ouvert officiellement le 30 avril 1976.

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Lun Oct 28, 2013 9:40 am
par Dot36
Jumpy je te lève mon chapeau pour tout les textes que tu as fait sur le site. Ils ne prennent que bien peu de temps à lire en rapport avec le temps requis pour les produire.(recherche,composition lecture et retouche au texte). J'aime bien te lire même si je n'interviens pas toujours par manque de temps. Ce matin je prends le temps de te dire MERCI pour tes beaux textes passionnants et passionnés. :Chinois:

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Lun Oct 28, 2013 10:50 am
par za75
MERCI Jumpy :!: :D

J'ai beaucoup appris en te lisant :)

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Lun Oct 28, 2013 1:05 pm
par micoincoin
Merci, Jumpy, toujours instructif de connaître l'histoire.
Beau travail!

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Lun Oct 28, 2013 1:17 pm
par cent60
Salut Jumpy,


Merci pour le beau travail, j'ai appris sûr l'histoire de Winnipeg mais je reste convaincu que le choix Winnipeg est calculé et pas très bon.



Sainte-Anne-des-Pins produit depuis longtemps du Nickel. Il y avait de la place en masse dans la région d'Ottawa ou même Hull pour la construction de l'usine de la MRC. (Ceci n'est que mon opinion)

a+

ps: Sainte-Anne-des-Pins
http://en.wikipedia.org/wiki/Greater_Sudbury

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Lun Oct 28, 2013 5:47 pm
par sysec
Salut Jumpy,
Très bonne recherche.

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Mer Oct 30, 2013 8:50 am
par Jumpy
Merci à tous pour vos commentaires. C'est toujours agréable de voir qu'un travail est apprécié.

J'ai finalement décidé de continuer à publier les chapitres sur le site ET de faire imprimer le tout l'en prochain avec les extras.

Ainsi, certaines informations ont été volontairement retenues afin de donner une certaine exclusivité à la version papier. Elle contiendra par ailleurs quelques annexes exclusives et tableaux statistiques dont les formats sont peu accomodants pour une publication dans un forum.

Est-ce qu'il y a des sujets ou des évènements qui vous intéressent particulièrement?

Le prochain chapitre: l'Établissement de Hull et le passage d'Yvon Gariepy au poste de Master of the Mint.

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Mer Oct 30, 2013 9:22 am
par cent60
Jumpy a écrit :
Le prochain chapitre: l'Établissement de Hull et le passage d'Yvon Gariepy au poste de Master of the Mint.



J'ai bien hâte se que tu peux trouver concernant Hull :wink:

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Mer Oct 30, 2013 10:01 am
par Jumpy
J'ai déjà pas mal l'information, il s'agit de tout lire, mettre par écrit et de faire les références.

Cent60 a écrit:
je reste convaincu que le choix Winnipeg est calculé et pas très bon

Très sérieusement, je te trouve un peu plate de ne pas dire ouvertement ce que tu sais sur le sujet. Si tu as des informations qu'on ignore, je ne vois pas l'intérêt de ne pas les partager avec nous; à moins bien sur que tu ne sois financièrement dépendant de la MRC...

Re: Histoire moderne de la Monnaie Royale Canadienne 2

Publié : Mer Oct 30, 2013 10:35 am
par cent60
Jumpy a écrit :J'ai déjà pas mal l'information, il s'agit de tout lire, mettre par écrit et de faire les références.

Cent60 a écrit:
je reste convaincu que le choix Winnipeg est calculé et pas très bon

Très sérieusement, je te trouve un peu plate de ne pas dire ouvertement ce que tu sais sur le sujet. Si tu as des informations qu'on ignore, je ne vois pas l'intérêt de ne pas les partager avec nous; à moins bien sur que tu ne sois financièrement dépendant de la MRC...



Salut Jumpy,

Comme j'ai bien spécifié (Ceci n'est que mon opinion) :wink: (Mon vécu de l'histoire en tant que personne ordinaire ma compréhension des événements etc... )

J'aimerais bien savoir pour quelles raisons, ils n'ont pas choisie Hull pour l'usine de la MRC sauf que dans un Québec indépendant on aurait eu les installations pour la monnaie du Québec et je pourrais discourir comme ça bien longtemps seul Dieu le sais :wink:

C'est pour ça aussi que j'ai bien hâte de voir se que tu as trouvé concernant Hull :wink:

Ti-pet a quand même choisi un endroit à forte concentration de Francophone non calculé :!: :wink: pourquoi pas Vancouver, Alberta etc...

Je ne veux pas faire dériver le sujet ici discute qui est Winnipeg.
On aurait peut être du demandé à Elisabeth II ou mettre l'usine :wink:

a+