Les fausses pièces ne datent pas d'hier.
Publié : Mar Juin 07, 2016 8:05 am
Source : https://www.facebook.com/Le-Qu%C3%A9bec ... 4/?fref=nf
Il y a 100 ans… dans la presse québécoise
7 juin 1916 : Une descente qui fait sensation
C’est par ce titre accrocheur que le journal La Patrie annonce un beau coup de filet de la police de Montréal.
Alertée par un voisin, une équipe d’enquêteurs surveille depuis quelques jours le 818, rue Craig Est (ancien nom de la rue Saint-Antoine), au coin de Plessis. Il s’y tramerait, paraît-il, des activités étrangement bruyantes...
Muni d’une échelle, le détective Gagnon décide d’agir. Il monte vers l’étage où une mauvaise surprise l'attend: le malfaiteur Alfred Robitaille menace de l'assommer avec un marteau. Le policier sort aussitôt son revolver et, sans attendre, convainc le suspect de se rendre.
La découverte est saisissante. Le vacarme entendu provenait en fait d’une machine à presser de fausses pièces de monnaie à l’effigie du roi Georges V et de la reine Victoria. Les enquêteurs trouvent sur les lieux pour plus de 300 $ de faux 25 cents ainsi que de l’argent brut, de la poudre d’aluminium, du cuivre rouge, un bain d’acides et plusieurs outils. Bref, selon le journal, cet imposant attirail vaudrait environ 5000$!
La Patrie décrit ainsi la qualité du travail du faux-monnayeur: «Les pièces de monnaie fausse sont fabriquées avec art et le vulgaire ne saurait les distinguer des véritables, tant elles sont bien imitées.»
On découvre rapidement que Robitaille agit avec un complice, Aristide Rayeau, qui a loué le logement où se déroulait le manège. La grande quantité d’argent trouvé sur place expliquerait la ressemblance frappante des pièces découvertes avec la vraie monnaie en circulation.
À la fin de l’article, le quotidien avance que, malgré la précision du travail d’Alfred Robitaille, la défense entend plaider que le faussaire n’aurait pas eu «la plénitude de ses facultés mentales»…
Un faux plaidoyer?
Pour lire l’article consultez le journal La Patrie: http://bit.ly/7juin2016_LaPatrie_BANQ
Il y a 100 ans… dans la presse québécoise
7 juin 1916 : Une descente qui fait sensation
C’est par ce titre accrocheur que le journal La Patrie annonce un beau coup de filet de la police de Montréal.
Alertée par un voisin, une équipe d’enquêteurs surveille depuis quelques jours le 818, rue Craig Est (ancien nom de la rue Saint-Antoine), au coin de Plessis. Il s’y tramerait, paraît-il, des activités étrangement bruyantes...
Muni d’une échelle, le détective Gagnon décide d’agir. Il monte vers l’étage où une mauvaise surprise l'attend: le malfaiteur Alfred Robitaille menace de l'assommer avec un marteau. Le policier sort aussitôt son revolver et, sans attendre, convainc le suspect de se rendre.
La découverte est saisissante. Le vacarme entendu provenait en fait d’une machine à presser de fausses pièces de monnaie à l’effigie du roi Georges V et de la reine Victoria. Les enquêteurs trouvent sur les lieux pour plus de 300 $ de faux 25 cents ainsi que de l’argent brut, de la poudre d’aluminium, du cuivre rouge, un bain d’acides et plusieurs outils. Bref, selon le journal, cet imposant attirail vaudrait environ 5000$!
La Patrie décrit ainsi la qualité du travail du faux-monnayeur: «Les pièces de monnaie fausse sont fabriquées avec art et le vulgaire ne saurait les distinguer des véritables, tant elles sont bien imitées.»
On découvre rapidement que Robitaille agit avec un complice, Aristide Rayeau, qui a loué le logement où se déroulait le manège. La grande quantité d’argent trouvé sur place expliquerait la ressemblance frappante des pièces découvertes avec la vraie monnaie en circulation.
À la fin de l’article, le quotidien avance que, malgré la précision du travail d’Alfred Robitaille, la défense entend plaider que le faussaire n’aurait pas eu «la plénitude de ses facultés mentales»…
Un faux plaidoyer?
Pour lire l’article consultez le journal La Patrie: http://bit.ly/7juin2016_LaPatrie_BANQ