sysec a écrit :ainsivalavie a écrit :Quoi qu'il en soit, c'est une situation qui devrait être évitée comme c'est le cas par exemple aux USA avec NGC et PCGS.
Malheureusement le marché Canadien en terme de grosseur est trop petit pour que cette solution soit viable financièrement. Mon opinion
Moi aussi avant je partageais votre opinion. Mais depuis que j'ai analysé un peu plus en détail la question, je suis beaucoup plus mitigé sur le sujet. En effet, voici un petit récapitulatif qui se veut qu'approximatif:
À l'heure actuelle, si je me fie à leur rapport de population, «CCCS» a certifié autour de 61 000 pièces. Si je ne me trompe pas, je crois que l'entreprise a débuté ses activités en 2003, ce qui fait grosso modo 4300 certifications/an en moyenne. C'est certain que dans les premières années ce chiffre devait être inférieur, et inversement dans les dernières années.
Ainsi, ça commence à être un très bon revenu annuel par rapport aux coûts d'une certification qui doit tourner autour de 10$ en moyenne pour les étuis de type "Flip" versus des frais de matériel qui ne doivent pas être très élevés par certification.
De plus, sans nécessairement en lien avec «CCCS», rien n'empêche le propriétaire d'une entreprise de ce type d'exercer une autre profession hors du monde numismatique.
Pour «ICCS», c'est un peu plus compliqué vu que l'entreprise garde secret le nombre de certifications réalisées. Cependant, si je me fie à ma base de données sur la gradation de jetons coloniaux, dans celle-ci «ICCS» a environ 7.5 fois plus de certifications que «CCCS».
Donc, en partant du principe (Qui n'est peut-être pas réaliste) que ce ratio s'étend à l'ensemble des pièces, «ICCS» doit avoir certifié autour de 460 000 pièces. Je crois que l'entreprise a débuté ses activités en 1987, ce qui fait grosso modo 15 000 certifications/an en moyenne. Ce qui est dans ce cas amplement suffisant financièrement comme revenu annuel moyen.
Par contre, c'est sans doute toute autre chose pour un nouveau joueur dans le domaine, où là en effet, je doute que ça puisse suffire comme revenu. Mais ma remarque précédente peut tout aussi bien s'appliquer, à savoir exercer une autre profession hors du monde numismatique, ou alors en lien avec celui-ci, mais en évitant tout lien de près ou de loin avec la vente.