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Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 11:52 am
par Jumpy
Doit-on parler du négatif, de ce qui est laid?

De bien des façons, porter à réflexion, c'est mettre dans le doute. Réfléchir, c'est remettre en question ce qu'on tient comme un fait, une vérité ou un acquis et d'en refaire un examen.

Ce qui est sur, c'est que les numismates qui se sont fait avoir dans de mauvais investissement, ils ne viennent pas sur le forum pour s'en vanter.

Quand je remets en question les produits de la MRC, Je me sens un peu mal. J'ai l'impression de péter la balloune de ceux qui collectionnent ces pièces et de causer un tort à ceux qui vivent de ce commerce. Je me dis que je devrais me taire et ne pas me soucier des autres.

Vivre et laisser vivre / live and let die. Chacun pour soi.

En cinq ans, de 2006 à 2010, la Monnaie Royale Canadienne a dépensé plus de 85 millions de dollars en marketing pour faire la promotion de ses produits auprès des canadiens. De 2006 à 2009, les profits de la Monnaie ont été de 163.7 millions de dollars.*

Ça fait peur de se dire que remettre en question les produits de la MRC, c'est comme détruire ce qui a coûté 85 millions à bâtir à la MRC.

*Reférence: La monnaie royale canadienne est dépensière, Par Jessica Murphy | Agence QMI - 22 février 2011 http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/nation ... 12619.html

Ça coute cher en tout cas le marketing... Si la MRC avait renoncé à tant de coups publicitaires, elle aurait pu vendre ses pièces bien moins cher et encore faire le même profit.

Mais c'est quoi ce "marketing pointu" dont la MRC est si fière de se vanter dans son dernier rapport annuel?

Le marketing, c'est "l'ensemble des actions ayant pour objectif de prévoir ou de constater, et le cas échéant, de stimuler, susciter ou renouveler les besoins du consommateur, en telle catégorie de produits et de services, et de réaliser l'adaptation continue de l'appareil productif et de l'appareil commercial d'une entreprise aux besoins ainsi déterminés." Dans le cas de la MRC, on parle de marketing orienté vers le consommateur final, appelé aussi Marketing B to C (Business to consumer).

Ce qu'il faut comprendre, c'est la nature du marketing. Le marketing se fonde sur l'étude du comportement du consommateur; il utilise des outils pluridisciplinaires qui se complètent afin de former une base de connaissances empiriquement fiable sur le consommateur.

Non seulement le marketing scrute t-il le consommateur de toutes les façons possibles, il utilise avec rigueur toute méthode ou technique utile (psychologie, sociologie, statistique, mathématique, économie, informatique…) qui lui permettra d'arriver à faire des ventes.

Par le passé, le choix des motifs était quelque chose de très sérieux et c'était à des artistes qu'on faisait appel pour soumettre des idées. Dans certains cas, comme pour le motif du 5 cents de la victoire, ce sont des employés de la MRC qui les ont créés.

Il en va tout autrement aujourd'hui. En effet, depuis quelques années, ce sont des firmes de marketing qui créent les motifs des pièces qu'elles doivent mettre en marché.

Ainsi, on doit le design de la série de pièces commémoratives célébrant la nature légendaire du Canada à l’agence de branding et de communications Nolin BBDO. C'est à l'agence TANK qu'on doit la conception de l’ensemble commémoratif de la Monnaie royale canadienne soulignant les 100 ans de la Marine.

Au lieu de faire des concours et d'encourager des artistes à soumettre leurs oeuvres, on paye à grands frais des firmes de marketing pour nous inventer tout ça.

Les problèmes de la MRC ont peut-être commencé quand le marketing de mise en marché s'est approprié un pouvoir de création...

En effet, il y a une grande différence entre créer un produit et le mettre en marché et créer un produit en vue d'une mise en marché...

Le coté marketing de la MRC est en tout cas assez important comme on peut le constater dans ce communiqué de presse en date du 8 mars 2013:

Une délégation de l’Association des agences de publicité du Québec (AAPQ) participe actuellement à la 27e édition de l’événement South by Souhtwest Interactive (SXSW), qui se déroule jusqu'au 12 mars prochain à Austin au Texas. Ce rendez-vous phare du milieu interactif accueillera une trentaine de professionnels d’agences membres et partenaires de l’AAPQ, dont: Alliance numérique, Cossette, Draftfcb, Egzakt, 1One, La Monnaie Royale du Canada, Nurun, Sonart, Piranha, TANK, TP1, Youville Communauté Créative.

La MRC est-elle devenue une agence de publicité? un partenaire de l'AAPQ? c'est pas clair.

Dans mon livre à moi, "À bon vin point d'enseigne".
Une bonne chose n'a pas besoin d'être recommandée, elle se distingue par ses propres qualités.

Est-ce à dire que les produits de la MRC sont mauvais? Avoir besoin d'autant de publicité pour se vendre, c'est un peu répondre à la question.

Dans le jargon d'entreprise, on peut dire que la MRC a atteint un tipping point, un point critique de basculement entre deux états. La MRC devrait s'inspirer de J.F. Kennedy quand il a dit "Ask not, what your country can do for you. Ask what, you can do for your country" (ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays); Elle ne devrait pas se demander ce que les collectionneurs peuvent faire pour elle mais bien ce qu'elle peut faire pour les collectionneurs, sa clientèle.

En effet, le nombre de collectionneurs étant naturellement restreint, la MRC devrait mettre plus d'énergie à retenir ses clients au lieu de la dépenser à en trouver de nouveaux.

Où est la solution? peut-être dans un "new deal", dans un compromis.

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 12:21 pm
par William
Jumpy a écrit :
Est-ce à dire que les produits de la MRC sont mauvais? Avoir besoin d'autant de publicité pour se vendre, c'est un peu répondre à la question.

.

Yes monsieur!!!

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 12:41 pm
par cent60
La MRC est un entreprise comme un autre, elle doit faire des profits :(

La qualité des produits est bonne :) . Mais on ne peut pas suivre tout ce qui se fait. :(

Et ce n'est pas toujours interpellant comme pièce. :shock:

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 1:02 pm
par mysterious_dr_x
C'est certains que les numismates n'aiment pas se vanter de leurs erreurs (bien peu de gens aime ça). Faut-il se sentir mal d'exprimer un opinion honnête sur les produits de la MRC? Je ne pense pas. Avec 85 millions de dollar en marketing, ce n'est pas quelques opinions défavorables sur Internet qui vont détruire leur modèle d'entreprise. Je pense simplement que c'est sain d'avoir quelque chose pour contre-balancer le marketing de la MRC et de ses revendeurs.
C'est pourtant simple: si une pièce est belle, on peut l'acheter. Aussi bien prendre pour acquis que sa valeur de revente sera de 50%. Ça évite les mauvaises surprises. Comme produit d'investissement, à moins de savoir ce qu'on fait, ça ne vaut rien.

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 1:06 pm
par Bernie
C est tout ce qui concerne le gouvernement canadien, s en mettre plein les poches. :evil: :twisted:

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 2:27 pm
par rieur10
Jumpy a écrit :Doit-on parler du négatif, de ce qui est laid?.


De ce qui est négatif, oui il faut en parler. De ce qui est laid... humm. Ce que je trouve laid peut etre beau pour quelqu'un d'autre, alors prudence, mesurons nos paroles...


[/quote]Quand je remets en question les produits de la MRC, Je me sens un peu mal. J'ai l'impression de péter la balloune de ceux qui collectionnent ces pièces et de causer un tort à ceux qui vivent de ce commerce. Je me dis que je devrais me taire et ne pas me soucier des autres.[/quote]

Si la balloune doit etre pèté, alors pètons-la ! :lol: Je suis certain que plusieurs membre ici sur Numi, sont bien content d'avoir eux l'avis et les connaissances des autres, et ainsi éviter certains pièges couteux, moi le premier ! 8) Que ce soit le rendement des pièces de la MRC, ou autres...

Je suis moi meme amateur de produit de la MRC, mais depuis que j'ai pris connaissance de certains post ici, j'y vais mollo. J'achete ce qui me plais, et je sais grace aux membres ici que si je veux les revendres ce sera plus que certainemant a perte. Merci à tous ceux ici qui m'ont prévenu au fil des postes. :Chinois:

Maintenant que je sais, je peux toujours faire ce que je veux de mon argent ! :lol:

Alors, oui, il faut parler. Et si certains sont blessés ou importunés par tes commentaires, Jumpy, je suis certain que la majorité boivent tes articles avec délice. 8)

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 2:59 pm
par la feuille derable
elle doi véritablement couter cher a la production jai acheter le 350$ 1 once dor prix payer en 1250$ valeur de lonce dor au moment de lachat 254 us l'once piece epreuve acheter en 2000 et derniere fois de mavis que je vais acheter de la mrc trop couteux prix exagerer en gros il on fait 1000 dollard de profit avec ma piece sur la vente pas croyable de surtaxer autant

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 3:03 pm
par François_le_Français
Pas de quoi rire cette histoire :(
C'est ben pareil pour tous les pays.

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 4:50 pm
par za75
Que ce titre est bien choisi :)

- Ceux qui utilisent, à tort et à travers, le mot rareté pour mousser la vente de leurs pièces,

- Ceux qui sur-évaluent l'état de conservation de leurs pièces ( grade ) pour en tirer plus de profit,

exploitent sans retenue les poissons ( collectionneurs ) qui mordent à leurs hameçons, mais à ce petit jeu les poissons, qui ont le choix " en bout de ligne " s'éloignent petit à petit de ces hameçons.

Je ne serais pas surpris que, malgré tout l'investissement et le raffinement qu'elle se permet pour attraper le plus de poissons possible, la MRC subissent tôt ou tard le même sort.

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 9:05 pm
par onyx
Je ne peux faire autrement que de penser à la commission Charbonneau. Est-ce que les compagnies de marketing sont de bons amis et sont généreuses lors de campagnes de financement de certains partis politiques ?

Un service en attire un autre, c'est la devise du thanatologue du coin. :D :shock:

Le collectionneur ne semble pas être leur clientèle cible, le non connaisseur est plus facile à duper..

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mar Mai 14, 2013 9:33 pm
par GastonDeGatineau
Effectivement, je suis de un de ceux qui a succombé à ces techniques de marketing de la MRC. Mais depuis une couple d'années, j'ai renversé les rôles. Maintenant, c'est moi qui manipule la MRC.

J'achète les nouvelles pièces émises par la MRC. J'ai le droit de les retourner en dedans de trente jours. Alors, je fais un suivi de la valeur de ces pièces qui sont effectivement vendus sur eBay (je déduis 12% pour les frais eBay/Paypal). Si après 25 jours, elles ne prennent pas ou peu de valeur, alors je les retourne, et récupère ma mise.

Par exemple, dernièrement, j'ai acheté les 2013 l'échinacée et le papillon, le moon mask, et le maple canopy. J'ai conservé le premier, et retourné les deux autres.

Je dois admettre que j'ai la chance d'habiter près de la boutique de la MRC à Ottawa.

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mer Mai 15, 2013 6:55 am
par Lefreak
Pour ma part, les produits de la MRC ne m'attire pas dutout. C'est bien personnel à chacun. J'aime l'histoire naturelle autour d'une pièce et non l'histoire peinturé en rose que la MRC essaie de me faire avaler et acheter. Malheureusement, c'est le genre de pièce que tu achète et que tu oublis dans tes cartables ou boites de rangement. Je compare ce genre d'achat aux cadeaux de Noel des enfants... ils les déballent, s'en servent une fois et finissent dans le garde-robe. Donc, si ce n'est pas un achat d'investissement ( Or et Argent ), c'est de l'argent gaspillé. J'aime mieux me procurer un beau jeton coloniaux :) Mais je me répète, c'est une question de goût.

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Mer Mai 15, 2013 5:39 pm
par Chemicalpete
Il faut bien se mettre dans la logique du système. On aura beau crier, sacrer, chialer ça ne change rien, la logique capitaliste sauvage est là: ils vendent et font de gros profits. Ils font ch... la clientèle canadienne? Pas grave: Ils ont la planète au complet par internet! Tant et aussi longtemps qu'une grande partie des items proposés seront "Sold-Out', pourquoi proposer autre chose et changer le modèle? Et cela même si le mérite artistique de certaines pièces (ou même certaines séries) est discutable...

Le jour où peu d'items seront "sold-out", et que les profits se mettent à baisser, ils vont commencer à y penser, mais encore là, pas forcément: il y aura toujours un génie du marketing payé très cher qui trouvera une idée pour mousser les ventes...d'un produit par nature parfaitement inutile et d'un esthétique pas toujours à la hauteur du prix....

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Jeu Mai 16, 2013 11:33 pm
par La loutre
La MRC se comporte comme les autres vaches à lait du gouvernement, qui elles-mêmes se comportent de plus en plus comme de simples entreprises privées que je qualifierais d'insatiables, c'est-à-dire qu'elle ne se contente plus, comme le suggère Jumpy, de prendre soin de sa clientèle, mais elle doit innover-se distinguer-publiciser-fidéliser et quoi d'autre, n'importe quoi finalement pour générer des profits.

"Le profit en tête", tel que l'affirmait le titre de son rapport annuel 2007.

Comme Hydro-Québec, Loto-Québec, la SAQ au Québec, la MRC cherche à grossir ses revenus, souvent sous la pression du politique.
Ces monopoles d'État poussent aujourd'hui l'absurdité jusqu'à faire la promotion de leurs produits à grands frais publicitaires.
Pourquoi une publicité de Loto-Québec sur le prochain gros lot alors qu'elle est la seule organisation autorisée à gérer les loteries?
Où est la compétition?



Dans une telle optique de profits, c'est sûr qu'il n'y a pas de place pour des « quotas ». L'appétit pour le profit est constant. Ce ne sera jamais assez.
Enfin si, en apparence, on va limiter le tirage de chaque produit, et ce "nombre fini" d'items disponibles donnera l'impression d'une rareté possible dans le futur.

On limite le nombre de frappes par produit, mais on multiplie les produits, encore une fois moins en fonction des besoins du marché que des capacités techniques.
Si on peut le faire, on va le faire, on poussera juste un peu plus pour vendre au bout de la ligne.
Ce qui sera invendu, on le refondera pour vous le revendre sous une autre forme, avec un autre motif.

Évidemment il est plus payant pour la MRC d'éviter les erreurs, de viser juste du 1er coup avec ses thématiques.

Certaines thématiques sont plus consensuelles, comme les feuilles d'érable, les équipes sportives, les olympiques, la famille royale, etc.
Ces pièces, pourvu que le prix reste "raisonnable", trouvent habituellement preneurs sans trop de problèmes.

L'étude de marché (comme ces courriels que vous recevez "Nous donnerions cher pour avoir vos commentaires...") devient donc cruciale pour la croissance.

Le "marketing pointu", pour moi, il se fait à ce niveau.
C'est là que la MRC défriche, sonde, tâte, afin de trouver d'autres thématiques rassembleuses, donc susceptibles de se retrouver sur de futures pièces.
Elle veut savoir ce qui vous fait vibrer, ce qui fait que vous allez faire « hooooo! » et que vous allez allonger les $.



Oui la MRC saute à pieds joints dans le "marketing", tout simplement parce que c'est ce que font à peu près toutes les compagnies modernes.
Dans les années 80-90 est apparue progressivement la notion de "branding", qui se traduit si on veut par l'ensemble des valeurs que l'on veut associer au produit, à la marque.
Avant on vantait le produit, maintenant on vous vend tout le mode de vie et les valeurs associées au produit.

Vous n'achetez plus une voiture, mais un "laisser-passer pour la liberté".

On ne vend plus seulement des espadrilles, mais une "nouvelle technologie qui vous propulsera vers de nouveaux sommets."

On ne vend plus que du café, mais aussi l'idée que l'entreprise travaille main dans la main avec les petits producteurs et qu'elle est soucieuse de l'environnement et équitable et tout.

Quand on veut vous vendre une boisson énergisante (euphémisme pour "hyper-stimulante"), on vous vend l'idée que vous serez un étudiant plus concentré, un sportif plus performant, voire un amant redoutable. C'est intense, c'est extrême, etc.

Quand on veut vous vendre des pièces de monnaie, on évoquera l'investissment, les souvenirs qui se construiront autour de cette pièce, l'innovation, etc.
Vous n'achetez pas juste une pièce de monnaie, mais "un morceau d'histoire".

Le branding de la MRC joue dans ces eaux-là: la fierté (histoire, exploits, découvertes, olympiques...), le patrimoine (omniprésence de la feuille d'érable en particulier), la nature/faune/flore (grands espaces canadiens), l'innovation (composition, couleur, sécurité, forme des pièces...), la pureté (autant la pureté des métaux que la transparence de l'administration), etc.



Je l'ai déjà mentionné, cette multiplication des produits semble maintenant s'articuler autour de l'innovation, un secteur où la MRC dépense de plus en plus ces dernières années.

D'abord parce que la MRC veut se distinguer des autres Monnaies du monde afin d'obtenir toujours plus de contrats à l'étranger.
L'électroplacage, le bimétallique, les couleurs appliquées, les éléments de sécurité, tous ces éléments sont autant d'arguments de vente auprès d'éventuels clients.

Ensuite parce certaines de ses avancées se traduisent par le dépôt de brevets, qui constituent d'autres sources de revenus réels ou potentiels.

Enfin, pour progresser, la MRC doit tester ces technologies qu'elle développe, et quelques fois j'ai l'impression que ce sont les acheteurs de certains produits qui jouent en quelque sorte les cobayes. :(


Et cette multiplication de produits n'est pas sans causer quelques maux de tête, car de toute évidence leur gestion des commandes est parfois problématique.

Plusieurs ont d'ailleurs expérimenté au fil des ans la détérioration flagrante du traitement des commandes et des délais de livraison.
Ce n'est pas un ouïe-dire ça, ou une rumeur, ou une campagne de salissage: la qualité du service de la MRC est inversement proportionnelle à la quantité de produits offerts.
Et comme le disait Bill Hicks: "I can prove this on an Etch-A-Sketch". :mrgreen:

Re: Une pêche aux poissons sans quota

Publié : Ven Mai 17, 2013 6:29 am
par Jumpy
Très bonnes observations La loutre. Merci d'avoir pris le temps de partager, ça ajoute de la profondeur au sujet.