Bonjour j'ai trouvé ceci dans mon journal local, cet article pourrait interessé plusieurs d'entre vous.
ps. si le titre a besoin d'être change je le ferai avec plaisir
Maurice
Histoire jetons pont Legardeur
- Boumtattoo
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Re: Histoire jetons pont Legardeur
cest dommage, je ne suis pas capable de le lire.
jai enrégistrer limage pour la zoomer, mais le texte est embrouiller
jai enrégistrer limage pour la zoomer, mais le texte est embrouiller
Boum Tattoo
Re: Histoire jetons pont Legardeur
J'ai transcrit le texte dans Word pour en faliciter la lecture, il serait intéressant de mettre ce texte a la suite de celui existant dans les articles concernant les jetons, bon complément d'histoire.
Les jetons fabriqués à Birmingham en Angleterre pour le compte de Thomas Porteous, devaient server de bons de passage sur les trios ponts entre Montréal, Repentigny et Lachenaie. Ces pièces remarquablessont illustrées dans un catalogue numismatique qu’un lecteur assidu du journal m’a fait connaître.
Thomas Porteous, écuyer de Terrebonne, était propriétairede l’ile Bourbon (ile servant de point d’appui à l’actuel pont Le Gardeur) qu’il qualifiait de lieu stratégique du point de vue du transport des gens et des marchandises. Personnage influent et visionnaire à Ste-Thérèse, à Terrebonne et à Montréal, Porteous réussit à faire passer une loi provinciale l’autorisant à construire ces ponts.
Thomas Porteous était si persuadé de réussir qu’il fit produire ces jetons métalliques portant l’une des inscriptions : cheval, personne ou calèche sur l’avers et le revers, le trajet à parcourir par le nom des lieux, exemple : DE REPENTGUY À l’ISLE DE MONTREAL ON LAHESNAYE (deux erreurs d’épellation dans REPENTIGNY et OU dues à l’ignorance du français de la part de l’ouvrier qui fit les matrices).
Entre 1805 et 1806, il fit construire deux ponts à péage reliés par l’Île Bourbon. Dans une chronique de voyage publiée en 1807, George Heriot, grand maître des Postes, fait mention qu’un ouvrage à péage fut bâti deux ans plus tôt par Thomas Portuous.
Ces ponts tous en bois furent emportés par les glaces au printemps 1807. Thomas Porteous fit reconstruire les ponts avec un ajout autorisé, le pont de l’Ile Bourbon à Repentigny. À nouveau, ils seront emportés par les glaces.
Porteous s’est résigné à une traverse reliant Montréal, depuis le Bout de l’Île, à Lachenaie en passant par son île. Cette traverseexistait encore en 1820. Le contexte historique et la rareté des ces jetons leur accordent sûrementune valeur certaine. En 1961, le montant offert pour le jeton ici illustré fut de 1100$ Can.
Article pris dans le journal Hebdo Rive-Nord en date du 2 mars 2012 écrit par Laurent Deschamps.
Les jetons fabriqués à Birmingham en Angleterre pour le compte de Thomas Porteous, devaient server de bons de passage sur les trios ponts entre Montréal, Repentigny et Lachenaie. Ces pièces remarquablessont illustrées dans un catalogue numismatique qu’un lecteur assidu du journal m’a fait connaître.
Thomas Porteous, écuyer de Terrebonne, était propriétairede l’ile Bourbon (ile servant de point d’appui à l’actuel pont Le Gardeur) qu’il qualifiait de lieu stratégique du point de vue du transport des gens et des marchandises. Personnage influent et visionnaire à Ste-Thérèse, à Terrebonne et à Montréal, Porteous réussit à faire passer une loi provinciale l’autorisant à construire ces ponts.
Thomas Porteous était si persuadé de réussir qu’il fit produire ces jetons métalliques portant l’une des inscriptions : cheval, personne ou calèche sur l’avers et le revers, le trajet à parcourir par le nom des lieux, exemple : DE REPENTGUY À l’ISLE DE MONTREAL ON LAHESNAYE (deux erreurs d’épellation dans REPENTIGNY et OU dues à l’ignorance du français de la part de l’ouvrier qui fit les matrices).
Entre 1805 et 1806, il fit construire deux ponts à péage reliés par l’Île Bourbon. Dans une chronique de voyage publiée en 1807, George Heriot, grand maître des Postes, fait mention qu’un ouvrage à péage fut bâti deux ans plus tôt par Thomas Portuous.
Ces ponts tous en bois furent emportés par les glaces au printemps 1807. Thomas Porteous fit reconstruire les ponts avec un ajout autorisé, le pont de l’Ile Bourbon à Repentigny. À nouveau, ils seront emportés par les glaces.
Porteous s’est résigné à une traverse reliant Montréal, depuis le Bout de l’Île, à Lachenaie en passant par son île. Cette traverseexistait encore en 1820. Le contexte historique et la rareté des ces jetons leur accordent sûrementune valeur certaine. En 1961, le montant offert pour le jeton ici illustré fut de 1100$ Can.
Article pris dans le journal Hebdo Rive-Nord en date du 2 mars 2012 écrit par Laurent Deschamps.
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