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J'ai acquis cette semaine un jeton dès plus intéressant, et surtout assez rare. Ainsi, compte tenu de ce fait, j'ai décidé de vous en faire une petite présentation.

Il s'agit d'un "jeton de jeu" du 19e siècle d'origine allemande avec la présence d'une inscription après frappe sur l'avers (CounterStamp): «Boyces. Wig. Factory. Montreal».



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Concernant le jeton

- Légende présente au Revers:

«Spiel Marke» (Qu'on pourrait traduire par jeton de jeu)
- Légende présente sur l'Avers:

«Gluck Zum Spiel» (Qu'on pourrait traduire par avoir du bonheur ou de la chance dans le jeu)
Spécifications:

- Diamètre: 22.00mm
- Épaisseur: 1.00mm
- Poids: 2.34g
- Composition: Brass
- Alignement: Médaille
- Tranche: Lisse

Il y existe un grand nombre de différents types de jeton reprenant les principaux traits de pièces existantes. Ceux-ci étaient fréquemment utilisés en Allemagne pour généralement enseigner les opérations mathématiques aux enfants (Les calculs s'effectuaient encore à l'aide de chiffres romains à cette époque).

De plus, étant donné qu'il y avait un grand nombre de différents types de pièce en circulation provenant de plusieurs pays, cela avait aussi l'avantage de familiarisé les enfants à ceux-ci et à leur valeur par rapport au système allemand.

Il arrivait aussi que ces jetons servent de pions dans un quelconque jeu, voire pour d'autres utilisations des plus variables.

Le jeton en lui-même est assez commun. J'ignore l'année de son émission, cependant je suis en mesure de donner une certaine plage. En effet, puisque David Thornbury Batty répertorie ce jeton dans son second volume de référence paru en 1877 au numéro 1942. Donc, on peut présumer que le jeton est au minimum antérieur à 1877, et postérieur à l'arrivée de la reine Victoria sur le trône britannique en 1837.


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Concernant l'inscription après frappe
C'est vraiment l'inscription après frappe (Counterstamp) qui donne un intérêt particulier à cette pièce. En effet, puisque celle-ci contient la plupart des éléments faisant qu'une inscription après frappe est très recherchée. Que ça soit par la possibilité de lier celle-ci à une entreprise, à une ville, et le tout sur un support exotique et/ou insolite.

Ainsi, cette inscription semble être liée à un atelier de fabrication de perruques situé à Montréal se nommant «Boyces». Malheureusement, en date d'aujourd'hui j'ai été incapable de dénicher une quelconque référence sur cette entreprise. Le seul indice supplémentaire que je peux fournir concerne l'époque probable où cette inscription fut frappée, qui doit correspondre grosso-modo au "boom" de l'utilisation des inscriptions après frappe, soit entre 1850 et 1880.

Ainsi, j'ai connaissance de deux autres pièces possédant cette même inscription, dont l'une du même type que la mienne. Les deux pièces en question étaient présentes dans la collection de Richard Cooper et furent proposées à la vente via Geoffrey Bell Auction en Mai 2015.

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Exemplaire #1:

- Lot #426 (Source)

L'inscription est présente sur une pièce identique à la mienne. Ce jeton porte la référence WB-74 dans le livre de Warren Baker intitulé «Marked Impressions» paru en 2006.
- Prix de vente: +/- 320$ (Incluant les frais de commission, taxes et livraison)

Ce jeton a été dans plusieurs collections +/- célèbres au fil du temps, dont celles de Gibbs et Curto. De plus, c'est ce jeton qui servit de référence à John Cheramy lorsqu'il produisit sa liste d'inscription après frappe.
J'ai pu retrouver la mention d'une pièce avec cette inscription lors de la vente de la collection de Robie Lewis Reid en mai 1941, mais aucune photo ni description n'est mentionnée. Cependant, je crois qu'il s'agit du même exemplaire que celui-ci:

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Exemplaire #2:

- Lot #427 (Source)

L'inscription est aussi présente sur un jeton de jeu allemand, mais d'un type différent. Ce jeton porte la référence WB-75 dans le livre de Warren Baker intitulé «Marked Impressions» paru en 2006.
- Prix de vente: +/- 400$ (Incluant les frais de commission, taxes et livraison)

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Conclusion
J'ai gardé le meilleur pour la fin. Ainsi, j'ai acquis cette pièce d'un marchand canadien qui avait affiché celle-ci sur son site Web depuis quelque temps déjà. Fait notable, son prix de vente était à l'origine de 3$, mais elle était actuellement en liquidation à 1.50$ + taxes (Alors que cette pièce est estimée entre 250$ et 350$ )

Donc, de toute évidence le marchand n'a pas eu la chance de saisir ce qu'il avait entre les mains, et pareillement pour toutes les personnes qui ont vu la pièce en vente avant moi.

Cela dit, si jamais quelqu'un a de l'information sur cette inscription, je suis évidemment preneur.

WOW,

Belle acquisition. C'est le genre de pièce qui me parle. C'est différent et votre recherche l'enrichi.

Et pour la conclusion... pouviez-vous demander mieux ? Même si ce n'était pas nécessaire que ce soit
à si bas prix

Guy

très belle présentation et a l'exception des ( nick rim) j'aime beaucoup l'état de conservation de la pièces on voit encore les détail dans les cheveux souvent ce type de pièce (counter stamp) était fait sur des pièces très usée et ce n'est pas le cas ici!!

désolé posté en double

Sou-franc a écrit :WOW,

Belle acquisition. C'est le genre de pièce qui me parle. C'est différent et votre recherche l'enrichi.

Et pour la conclusion... pouviez-vous demander mieux ? Même si ce n'était pas nécessaire que ce soit
à si bas prix

Guy

Merci. Et non, je ne crois pas que je pourrais demander mieux dans le présent cas (Je préfère même mon exemplaire à celui de la collection Cooper).

Et pour ceux qui se poseraient la question, la fiche de la pièce était assez claire pour se faire une très bonne idée de ce qui était proposé, avec photos de l'avers et du revers.

oligne67 a écrit :très belle présentation et a l'exception des ( nick rim) j'aime beaucoup l'état de conservation de la pièces on voit encore les détail dans les cheveux souvent ce type de pièce (counter stamp) était fait sur des pièces très usée et ce n'est pas le cas ici!!

En effet, surtout qu'à l'époque la frappe de ces inscriptions se faisait généralement à la "dure", soit avec un marteau et un poinçon, ce qui avait généralement la fâcheuse habitude de bien amocher les pièces.

Alors que de nos jours, ce type d'inscription est de plus en plus réalisé à l'aide d'un appareil à levier appliquant une pression importante, mais sans choc. Ce qui a l'avantage de très peu déformer la pièce, en particulier sur la face opposée (Parfois c'est même pas du tout visible). Le cas des "Counterstamp" «J.O.P.» sur les pièces de 1 dollar en argent en est un bon exemple de ce type.

Magnifique trouvaille. Superbe recherche. Très intéressant, merci!

En feuilletant le catalogue Bowman sur les jetons du Québec que j'ai réussi à obtenir hier, je me suis rendu compte que cette inscription y était répertoriée à la référence #3061a (Montréal).

Fait intéressant, celle-ci possède la mention «N.S.» (Pour «Not Seen»), signifiant selon l'index que Bowman n'aurait pas été en mesure d'observer d'exemplaire de ce jeton. Ainsi, d'après ce que j'ai pu constater à date, cette mention est très rarement utilisée dans le catalogue, donnant un indice supplémentaire si ce n'était pas déjà apparent du niveau de rareté de ce jeton.


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J'en profite en même temps à titre d'info supplémentaire pour la postérité pour donner l'extrait présent dans le catalogue Batty concernant ce jeton (Sans l'inscription) à la référence #1942 de son second volume (Page 670).

Cela dit, depuis ma dernière publication, j'ai effectué plusieurs recherches, et je n'ai malheureusement pas été en mesure de dénicher d'info supplémentaire sur ce counterstamp.

Merci beaucoup pour cette présentation ainsivalavie. Je vais défénitivement me coucher moins niaiseux.

voici ce que j'ai trouvé ici : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/ ... 27/3652398
.
sur un certain J.R. Boyce, est-ce que ce serait relié à votre jeton?
annuaire lovel 1850


Commercial Gazette juin 1853


Il y a un autre article en 1860, sur "Provincial exhibition".

il y a un Boyce tout court après 1856-1857, deux adresses différentes mais dans le même domaine "hair dresser".
ET il y en a d'autres, mais j'arrête la recherche, j'adore car j'apprends un peu d'histoire.

en espérant que cela peut vous aider pour trouver l'année de l'émission,
Au plaisir
P.s. j'ai eu de la misère à mettre le lien de Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Anaïs a écrit :voici ce que j'ai trouvé ici : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/ ... 27/3652398

sur un certain J.R. Boyce, est-ce que ce serait relié à votre jeton?
Commercial Gazette juin 1853

Il y a un autre article en 1860, sur "Provincial exhibition".
il y a un Boyce tout court après 1856-1857, deux adresses différentes mais dans le même domaine "hair dresser".
ET il y en a d'autres, mais j'arrête la recherche, j'adore car j'apprends un peu d'histoire.

en espérant que cela peut vous aider pour trouver l'année de l'émission

J'admets que parfois je pose des questions sur le forum sans avoir fait beaucoup de recherches au préalable. Cependant, dans le présent cas, c'est tout le contraire, puisque j'ai passé plusieurs heures sur le sujet, sans rien trouver de concluant (Et pourtant j'avais regardé sur le site de la BANQ).

Ce qui rend le résultat de votre recherche d'autant plus admirable à mes yeux, surtout que l'individu que vous avez trouvé semble assez probable comme lien avec mon jeton (Après des recherches, je dirais même que je suis presque certain qu'il s'agit bel et bien de cet individu). Merci beaucoup Anaïs.

Ainsi, j'ai continué un peu les recherches à partir de votre résultat, et j'ai découvert que J. R. Boyce est pour John Robert Boyce. J'ai déniché un acte de faillite datant de mars 1874, lequel si j'ai bien compris est en lien avec sa femme Susan Everett, qui venait de décéder à l'âge de 44 ans, et dont J. R. Boyce devenait légataire (Ils s'étaient mariés en 1850).

Celui-ci semble avoir été en affaire au minimum de 1850 à 1882. Je cite:

J. R. Boyce is on the Montreal Directory, he was a hairdresser and perfumer in 1852, added a toy store to his business in 1860, and by 1880 his business was "importer of toys and fancy goods, basket manufacturer, worker in human hair"!

Avec ces informations, je dirais que l'inscription date probablement des années 1860, voire peut-être 1870 (Ce qui aurait du sens par rapport à la période ou ce type de média publicitaire était populaire). Le fait qu'il ait aussi été importateur de jouets/jeux pourrait expliquer l'utilisation de ces jetons pour y apposer son inscription.

De plus, il semble avoir déménagé à quelques reprises son entreprise (Laquelle s'est aussi diversifiée avec les années), du 157 rue Notre-Dame, au 343 rue Notre-Dame, et pour être selon le bottin de Montréal de 1882-1883 au 358 rue Notre-Dame:

Bref, maintenant que j'ai un nom probable complet, il devrait être plus facile de faire des recherches sur le sujet. Si je trouve davantage d'informations intéressantes, je reviendrai sur celles-ci. Mais n'hésitez pas à partager si jamais vous faites davantage de découvertes sur le sujet.


Note: J'ai trouvé un John Robert Boyce qui serait né en 1830 et décédé le 11 septembre 1892 à Outremont. Cependant, je ne crois pas qu'il s'agisse du même individu (Même si ça semble correspondre), puisqu'il est indiqué dans sa nécrologie que celui-ci était sergent dans la police (À moins qu'il y ait eu un changement de carrière dans les dernières années de sa vie.

Par contre, je viens de vérifier via Google Street, et les adresses sur la rue Notre-Dame ne semblent pas correspondre à rien de nos jours. J'imagine que leur emplacement a changé depuis le 19e siècle?

Note: J'ai vérifié les 157, 343 et 358 Notre-Dame Est et Notre-Dame Ouest.

Il y a quelques semaines, j'avais eu l'idée d'écrire un article sur ce sujet pour le périodique Numismatica Canada, voire peut-être pour le Canadian Numismatic Journal. En effet, puisque je trouvais que c'était un sujet très intéressant, méconnu, et surtout grâce au coup de pouce d'Anaïs et de mes recherches subséquentes, l'inscription était maintenant identifiée.

J'étais déjà bien avancé dans l'écriture de mon brouillon, lorsque j'ai constaté une omission de ma part. En effet, puisque je mentionnais pour deux de ces jetons des références qui se trouvent dans l'ouvrage de Warren Baker paru en 2006 intitulé «Marked Impressions», alors que je n'avais jamais parcouru celui-ci.

Cet ouvrage ne faisait pas vraiment partie de ceux dont l'acquisition était prioritaire, car premièrement il est assez dispendieux, avec un prix de vente généralement compris entre 150$ et 250$, et surtout je me disais que son contenu devait avoir été en grande partie publié dans la description des différents lots lorsque la collection des pièces avec counterstamp de Joseph Foster (Lequel est le sujet de l'ouvrage) avait été mise en vente il y a quelques années.

Donc, je ne m’attendais à rien de vraiment nouveau. J'ai été stupéfiait lorsque j'ai pu lire le descriptif de cette inscription donné par monsieur Baker dans cet ouvrage. En effet, puisque celui-ci avait pratiquement pu dénicher toutes les informations que nous avions trouvées sur le sujet et publiées ici, ainsi que davantage, et tout ça, près de 15 ans plus tôt.

En lisant cela, j'étais heureux de trouver davantage d'informations sur ce sujet, mais aussi j'étais surtout déçu d'avoir passé plusieurs heures à la recherche et à l'écriture d'un article, lequel je croyais allait contenir quasi exclusivement des informations inédites sur ce sujet, alors qu'en fait il n'en était rien (Et d'ailleurs, je remets maintenant fortement en question la pertinence de terminer celui-ci pour le faire publier). Et comme si ce n'était pas assez, c'était la deuxième fois en quelques jours à peine que quelque chose de similaire m'arrivait. Disons que ça m'a quelque peu découragé.

Par contre, compte tenu des informations pertinentes s'y retrouvant, j'ai jugé opportun de partager celles-ci en résumant l'essentiel ci-dessous:

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Dimensions des inscriptions du counterstamp:

- «Boyces»: 11.5mm x 1.5mm
- «Wig. Factory.»: 18.0mm x 1.5mm
- «Montreal.»: 16.0mm x 1.5mm

Note: Il précise que le counterstamp consiste en fait au jumelage de 3 poinçons.

Monsieur Baker a obtenu une grande partie des détails qui vont suivre à partir des annuaires annuels de la ville de Montréal, à commencer par celui de 1849 produit par Robert MacKay. Dans celui-ci, John Robert Boyce apparaît pour la première fois en tant que barbier exerçant sur la rue St-François-Xavier à Montréal.

Par la suite dans les éditions de 1850 à 1856 il y est décrit comme coiffeur et parfumeur tenant boutique au coin de la rue Notre-Dame.

Dans les éditions de l'annuaire de 1857 et 1858, la spécialité de perruquier est ajoutée aux services proposés par monsieur Boyce.

Ensuite en 1861, il est décrit comme un coiffeur qui exploite aussi un magasin général de jouets dans de nouveaux locaux situés sur la rue St-Jacques.

Cependant, une notice publiée dans le «Montreal Transcript» du 3 novembre 1858 indique qu'il offrait déjà à la vente des jouets à ce moment-là, signifiant donc que ça faisait au minimum 2-3 ans qu'il s'était lancé dans ce secteur lorsqu'il en est fait mention dans l'édition de 1861 de l'annuaire.

Pour l'anecdote, la notice en question recommandait à ses lecteurs de se méfier des voleurs à l'étalage. En effet, puisqu'il donne la description d'un jeune homme dans la vingtaine qui est entré le jour précédent dans le magasin de jouets de monsieur Boyce dans le but d'acquérir un masque en fil de fer (Je serais curieux de voir de quoi ça à l'air ce fameux masque...). Cependant, pendant qu'il s'employait à payer celui-ci au comptoir, il dissimula sous son manteau des marchandises subtilisées pendant son magasinage.

À partir de 1863, c'est maintenant au tour des articles de fantaisie d'être inclus parmi la grande variété de produits et services offerts par monsieur Boyce à partir de son commerce.

Dans l'annuaire de 1868, on apprend que monsieur Boyce est de retour sur la rue Notre-Dame, à une adresse qui se situe à un pâté de maisons de la Place d'Armes.

Dans l'édition de 1873, il est présenté comme un "travailleur du secteur capillaire" (Ma traduction de "worker in hair"), en plus d'être un des agents de la marque Banner pour la vente de leurs machines à coudre.

Sa dernière mention comme commerçant semble être autour de l'année 1887.


Monsieur Baker avance qu'il est possible que celui ayant frappé les jetons pour John Robert Boyce ait été un certain T. Ireland, lequel était un entrepreneur spécialisé entre autres dans la gravure et dans la vente de presses servant à frapper des sceaux. La raison pourquoi il penche vers cette hypothèse est que l'emplacement du magasin de ce T. Ireland était en 1864 situé juste en face de celui de Boyce.

Baker mentionne que sur le plan numismatique, ces pièces ont été remarquées assez tôt, puisque dans une lettre de Joseph Hooper à R.W. McLachlan datée du 5 octobre 1885, le premier y décrit une pièce estampillée «Boyce's Wig Factory Montreal» sur l'avers d'un Spiel Mark (Note: J'ignorais cette information, laquelle a le mérite de confirmer une année de production de ce counterstamp antérieure à 1885, même si ça semblait être une certitude).

De plus, à partir de ses recherches, la seule présence non récente d'une de ces pièces dans un catalogue de vente qu'il a découvert est la même que j'avais mentionnée dans une publication précédente, soit celle de la vente de la collection de Robie Reid en 1941.

Warren Baker conclut en mentionnant que lors d'une visite dans l'un des cimetières de Montréal il est tombé sur l'impressionnant monument funéraire de monsieur Boyce. Cela lui permit d'apprendre que ce dernier était né en 1830 pour décéder en septembre 1892 (Note: Comme je l'avais mentionné dans une précédente publication où j'avais moi aussi proposé ces dates, je ne suis pas convaincu à 100% qu'il s'agit du bon monsieur Boyce).
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