1 CENT 1858-2012 - Prix du marché comparé à NumiCanada

[ainsivalavie]

Étant informaticien

Et bien, nous partageons ce point en commun

La principale raison est que les ventes sur eBay ne sont pas structurées pour éliminer les faux résultats. Par exemple, faire une recherche avec "1 CENT CANADA 1943" n'est pas suffisant. La seule façon de le faire est de faire le tri manuellement.

Il est possible d'aller dans la catégorie des pièces de «1 cent canadienne», et ensuite faire une recherche avec simplement l'année «1943», tout en se limitant aux annonces s'étant terminées par une vente. Et généralement, c'est assez fiable, puisque je me sers régulièrement de cette technique pour compiler les prix de vente des jetons Breton #719 et #720.

On pourrait comparer plusieurs trucs avec la même approche. Par exemple, ce pourrait être la variation du prix de vente d'une pièce certifiée à un grade donné en fonction de l'organisation qui a fait la certification. CCCS, ICCS, NGC, ou PGCS?

Dans l'ouvrage sur lequel je travaille actuellement sur les jetons de la Banque du Haut-Canada, je suis justement confronté à ces spécificités, lesquelles sont encore plus importantes concernant les jetons coloniaux, puisque les compagnies de certification américaines sont complètement incompétentes pour la gradation de ceux-ci.

Résultat, pour rester pertinent, il m'est impossible de comparer le prix de vente d'une pièce d'un même grade certifiée par CCCS/ICCS versus PCGS/NGC. C'est pourquoi, à l'heure actuelle, j'ai décidé de créer 3 valeurs référencées distingues pour chaque variété et grade. Soit pour:

- Les jetons non certifiés
- Les jetons certifiés par ICCS/CCCS
- Les jetons certifiés par NGC/PCGS

Et même en procédant de la sorte, toujours compte tenu de l'incompétence de NGC et PCGS sur le sujet, j'en suis venu à la conclusion qu'il est tout aussi impertinent de comparer un jeton colonial d'un même grade certifié par PCGS versus NGC, puisqu'il y a trop de variation, souvent même en restant avec la même compagnie. En plus, ils ont très peu de stabilité pour les grades donnés.

Au final, j'ai laissé ce point en suspend pour le moment, le temps que je puisse trouver une alternative s'avérant plus pertinente pour mon ouvrage (Si quelqu'un à une idée, je suis preneur, autrement je crois bien que je vais devoir retirer cette valeur de référence PCGS/NGC).

[SousNoir]

Résultat, pour rester pertinent, il m'est impossible de comparer le prix de vente d'une pièce d'un même grade certifiée par CCCS/ICCS versus PCGS/NGC. C'est pourquoi, à l'heure actuelle, j'ai décidé de créer 3 valeurs référencées distingues pour chaque variété et grade. Soit pour:

- Les jetons non certifiés
- Les jetons certifiés par ICCS/CCCS
- Les jetons certifiés par NGC/PCGS

Au final, j'ai laissé ce point en suspend pour le moment, le temps que je puisse trouver une alternative s'avérant plus pertinente pour mon ouvrage (Si quelqu'un à une idée, je suis preneur, autrement je crois bien que je vais devoir retirer cette valeur de référence PCGS/NGC).

Bonsoir,
Je suis devant le même dilemme avec la gradation des pièces datant avant 1820. Les échelles de gradation utilisées en France et au Royaume-Uni ajoutent une complexité sans compter les frappes faibles, les refrappes, les fausses pièces d'époque, et l'usure qui est normalement plus grande sur les pièces les plus anciennes. Je sais que PCGS fait la gradation en Europe avec une expertise locale. Comment cela se compare avec la gradation faite par ICCS/CCCS? Je n'en ai aucune idée car le volume des pièces françaises, britanniques, et espagnoles certifiées par ICCS/CCCS est vraiment très bas pour pouvoir faire un comparatif.

J'ai remarqué que les marchands européens ne se soucient pas trop de la certification pour les pièces de faible et de moyenne valeur. Le prix de vente des pièces est assez variable pour un même grade apparent. En Grande-Bretagne, une nouvelle émission de pièces a habituellement été frappée par un seul atelier (la Royal Mint de Londres, ou à l'un des ateliers privés de Birmignham). En France et en Espagne, les nouvelles émissions ont souvent été frappées par plusieurs ateliers. Certaines pièces françaises avec une marque d'atelier sont plus rares à cause d'un faible tirage. C'est également le cas avec les Reales espagnols frappés à Madrid, à Mexico, et en Amérique du Sud.

Pour toutes ces raisons, j'ai abandonné l'idée de produire un catalogue annuel des pièces qui ont circulé en Amérique avec une valeur de référence par grade. Je vais laisser ça aux publications Krause. Je vais plutôt me contenter de dresser la liste des pièces qui ont circulé ici avant 1800 avec des exemples dans les grades des pièces circulées. Par contre, les vraies pièces coloniales de l'ancien régime (français ou britannique) sont peu nombreuses et il est possible de faire une comparaison de marché entre l'Europe et l'Amérique du Nord.

À titre d'exemple, le petit Liard français en cuivre (3 deniers) frappé entre 1652 et 1792 a bien circulé en Amérique jusqu'à ce qu'il soit démonétisé. C'était la pièce qui avait le moins de valeur commerciale. Je suis toujours surpris de voir des liards de très haut grade en vente avec la mention de "pièce d'Amérique française" ou "Canada". S'il est vrai qu'elle a circulé ici, celles qui ont survécu ici sont dans un état d'usure avancé. Et certains réussissent à vendre ces liards pour plusieurs dizaines (et j'ai vu plus d'une centaine) de dollars alors qu'une pièce d'un grade similaire se vend à moins de 10$ en France. Les ateliers près des lieux de départ vers la Nouvelle-France sont les plus populaires "Fake News"

Pour revenir au sujet (les pièces d'un cent), les entreprises de certification et les marchands sérieux sont assez fiables. Avec un échantillonnage supérieur à ce que j'ai fait, il serait facile d'éliminer les exceptions des valeurs de vente qui sortent des normes du marché.

Dan

[sysec]

Selon moi, le prix du marché n'est pas plus uniquement le prix des marchands. Maintenant le collectionneur peut par l'entremise d'internet et des sites d'enchère du genre ebay influencer les prix de vente. Ces ventes sur ces plateformes ne peuvent être ignorer lorsqu'il est requis de déterminer la valeur d'une pièce dont on veut
faire l'acquisition ou vendre.

À mes yeux, le fameux trend est un outil qui est édité par des marchands. Peut-on parler de neutralité? Pour les affaires, il est préférable de donner une escompte par rapport à des prix trop élevé que de réajuster à la baisse une structure de prix qui ne peut avoir qu'un effet négatif sur le marché.

Mon opinion

[SousNoir]

Selon moi, le prix du marché n'est pas plus uniquement le prix des marchands.

Tu as raison. Il est toujours possible d'acheter une pièce en bas du prix des marchands ou en haut du prix affiché chez les marchands qui n'ont pas la pièce en stock pour la vendre.

À mes yeux, le fameux trend est un outil qui est édité par des marchands.

C'est exactement ça. Il y a plusieurs personnes (comme moi) qui dorment très bien même si la valeur de la pièce d'un cent 1957 de grade MS-60 a baissé dans les dernières semaines. Quand il y a une demande pour une pièce que personne n'a en stock, le prix de vente est à la hausse et le "Trends" aussi.

Au final, c'est toujours nous qui décidons peu importe la raison.

Dan

[sysec]

Au final, c'est toujours nous qui décidons peu importe la raison.
Dan

Ma première règle en tant que numismate.

[Robert]

Bonjour SousNoir,
quel travail exceptionnel ! Je voulais ajouter mon petit mot pour t'en remercier. Encore un sujet qui va faire légende.

Robert