Dans le cas du français, je crois qu'il faut mettre les choses en perspective.
Le Québec des années 1960 n'était pas la terre d'accueil qu'elle est aujourd'hui. La scolarisation est plus élevée aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a 55 ans. Le style d'écriture a également beaucoup évolué dans le dernier demi-siècle.
Le français d'aujourd'hui n'est pas le même que celui de mes arrières grand-parents. Moi, je pensais que mon arrière grand-père parlais une autre langue. C'était la seule personne au monde que je connaissais qui utilisait le verbe "quérir"

Quand on allait le voir, mon père faisait office de traducteur parce qu'on se comprenait pas. On avait pas non plus la même culture; il ne connaissait pas Duran Duran, G.I.Joe, Passe-partout ou Belgazou, sweet fuck all, rien pantoute.
Il y a des temps de verbes qu'on utilise tellement peu souvent qu'il est rendu normal qu'on ne les maîtrise pas. Le français se parle et s'écrit de plus en plus mais il change de forme pour s'adapter à ses locuteurs.
J'ai de l'empathie pour ceux qui ont proposé avec Marceau l'idée de Catherine Fournier et de Louis Lyonnais sur un référendum "anti-statut quo".
Si vous avez besoin de quelqu'un pour négocier une entente de fédéralisme renouvelé, je suis votre homme.
Pour le reste, je vous invite à combattre les vieux réflexes à la Bob Rae. Il n'y a rien de constructif dans ces vieilles habitudes de railleries et de mépris. (Bob Rae n'est pas plus méchant qu'un autre, c'est juste un exemple récent).
En refusant l'option présentée par Marceau, le PQ nous confirme que l'ultime but de la convergence "indépendantiste" est un affrontement.
Avec la position du PQ, la convergence s'arrete aux indépendantistes.
Le ballon est libre... la CAQ va t-elle se l'approprier