Oui, il faut un début, cependant il ne faut surtout pas oublier qu’il faut bien comprendre la variété ou l’erreur qui s’est produit sur une pièce. Il faut enquêter sur cette erreur, la décortiquer, la cataloguer.
Mon exemple va le démontrer.
Si je décide d’y inscrire dans une liste, un 1998 avec éclat de coin sur le dos du castor, j’aurai un gros problème, car ils en existent une variété incalculable. Cette variété est une série d’erreurs et non une erreur bien spécifique comme un 1947 dot ou un 1964 extra-waterline. Cet éclat de coin (1998) est un peu comme le 2001 plaqué qui renferment plusieurs variétés de la queue du castor. Les dépôts forme une ligne arquée, qui débute près du cou du castor et qui va se terminer à la cuisse arrière. Là, je parle d’une belle série d’erreur, qui certes, aura une certaine bonne valeur marchande si elle est vendue en lot. Nouvelle époque, nouvelle ère, nouveau classement pour les variétés. Donc, si je décide de mettre ainsi ce 1998 avec éclat de coin dans une liste, est-ce que je vais la noter ;
1998 (Éclat de coin en série au pelage du castor – 30 pièces) ????????
ou
1998 (Éclat de coin pelage du castor à son dos #1)
1998 (Éclat de coin pelage du castor à son dos #2)
1998 (Éclat de coin pelage du castor à son dos #3)
1998 (Éclat de coin pelage du castor à son dos #4)
1998 (Éclat de coin pelage du castor à son dos #5)
1998 (Éclat de coin pelage du castor à son dos #6)
etc…
sans compter à son cou, à sa cuisse, au pourtour, etc…????
Et l’éclat de coin à la base du chiffre 8 de cette même année ?
Et les variétés du dépôt dans le creux du chiffre 6 de l’année 2006 ?
Savez-vous que ce dépôt au pelage du 1998 se poursuit en 1999 et 2000 pour le cupro-nickel ?
Je comprends pourquoi que les livres numismatiques sont rétissant à y inscrire une variété bien spécifique. Je les vois mal donner un prix à un éclat de coin de l’année 1998, alors qu’il y en a plusieurs. Mais pour une série ? Combien cela peut-elle valoir ? Sur les éditions plaqués, c’est ahurissant de voir le nombre d’erreurs, mais aussi fascinant de constater qu’il y a une série d’erreur qui complète la variété elle-même. C’est un travail de moine, mais très enrichissant pour le collectionneur.
Pour mon année 1998, il me manque encore plusieurs pièces pour démontrer vraiment l’erreur en ligne arqué de l’éclat de coin, mais lorsque j’aurai terminé, j’aurai une belle série qui va démontrer le problème. Et là, je vais me poser ces questions ; Combien peut valoir une série 1998 de l’éclat de coin au pelage du castor ? Qu’est-ce qui s’est produit pour en arriver là ? Combien de pièces peuvent-ils exister différemment ?
Voici quelques photos explicatives :

J'aurais pu y mettre plus d'une vingtaine de photos, mais vous savez de quoi je veux expliquer