D'où viennent les jetons?????????????

[oligne67]

Dans le section jetonet médaille a l'aceuil du forum j'ai pu lire ce texte:

Nouvelle-Écosse, W. A. & S. Black, jeton d'un demi-penny en cuivre, 1816
Par Bibliothèque et Archives Canada | Lundi le 29 mars 2004

Au XVIIIe siècle, la Nouvelle-Écosse recevait de temps en temps des cargaisons de pennies et de demi-pennies anglais, mais ces cargaisons se firent plus rares après l'Indépendance américaine et s'arrêtèrent complètement en 1795. Au début de XIXe siècle, la colonie souffrait donc d'une telle pénurie de monnaie de cuivre qu'en 1814, quelques marchands de Halifax commencèrent à importer d'Angleterre des jetons d'un demi-penny pour remédier à la pénurie chronique de monnaie. Certains de ces jetons, sur lesquels étaient gravés des slogans tels que SUCCESS TO NAVIGATION & TRADE ou FOR THE CONVENIENCE OF TRADE étaient émis anonymement; d'autres, par contre, portaient le nom de l'émetteur et lui assuraient ainsi une certaine publicité. Le jeton qui figure ici fut émis en 1816 par W. A. et S. Black, quincaillers à Halifax; il est un exemple-type du jeton publicitaire



vue la pénurie il est normale qu'il devait introduire une nouvelle monaie ou trouvé un moyen pour éléminer cette pénurie....

seulement si c'Est les marchand qui importe cette "nouvelle monaie" il paye donc le prix du métal et peuvent dire n'importe quel valeur pour leur nouvelle pièce(amoin que la valeur était en fait celle du métal???)

Donc je me demandais comment un marchand qui vent un produit contre de l'argent ou un autre biens pouvais faire en sorte de distribué cette nouvelle monaie il y a quelque chose qui m'échappe la dedans!!!!!!!!! et comment fesait-il pour que cette nouvelle monaie soit reconnue au nom de tous??????


si je me fit a la traite des fourure je pourais comprendre.... que un marchand vendent c'est peau en engleterre ou en france et demande en échange une nouvelle monaie qu'il ramenerais au nouveaux-monde et qu'il offrerais au coureur des bois contre de nouvelle peau et inci de suite...

mais comment ce "quincaillers à Halifax" aurait fait lui????


si quelqu'un a une petite idée elles serait bien aprécié!!!!!!!!!!




oligne67

[TokensTime]

Après la Guerre d'indépendance américaine, des changements considérables se produisirent au Canada, Les loyalistes américains, partisans de l'Empire britannique, se dirigèrent en masse vers le nord. La population de certaines régions du Canada s'en trouva littéralement submergé. Pour la première fois, le Canada disposait d'une population considérable et, fait important à noter, ces immigrants étaient plus habitués que les anciens colons aux pratique normale de négoce, Beaucoup des nouveaux arrivants connaissaient d'expérience les avantages du commerce et sentaient le vaste potentiel de leur nouvelle patrie. Parmi leurs ambitions, ils comptaient celle de disposer d'une source de monnaie fiable avec laquelle exploiter une partie de ce potentiel.

Malheureusement, pendant de nombreuses années l’Angleterre poursuivit sa désastreuse politique bimétalliste, c’est-à-dire qu’elle produisait des pièces d’argent et d’or dont la valeur intrinsèque devait être égale à la valeur nominale. On frappait de la monnaie en général lorsque des particuliers apportaient du métal à la Monnaie royale à cette fin. On monnaya très peu d’argent et on en exporta encore moins durant la deuxième moitié du 18e siècle, parce que le tarif officiel de la Monnaie sous-évaluait l’argent par comparaison au rapport des prix de l’argent et de l’or qui avait alors cours sur le marché. Dans ces conditions, la plupart des gens qui possédaient de l’argent préféraient le vendre pour acquérir de l’or plutôt que de l’apporter à la Monnaie royale pour l’y faire monnayer, La petite monnaie de cuivre était relativement abondante mais, étant donné la rareté des pièces d’argent, on avait trop besoin même de celle-là en Angleterre pour en expédier à l’étranger.

Comme la pénurie de monnaie divisionnaire s’aggravait, les gouvernements coloniaux commencèrent à réclamer à cor et à cri des systèmes monétaires locaux. Dans les années 1790, le gouverneur Simcoe et la nouvelle Assemblée du Haut-Canada conçurent un demi-penny de cuivre, pour lequel on fabriqua des coins et dont on frappa même des échantillons. Seul le rejet de ce projet par les autorités métropolitaines empêcha sa réalisation intégrale. Un refus analogique contraria les plans du gouvernement de Nouvelle Écosse en 1817. La règle était claire; le gouvernement Britannique, comme la France avant lui, n’était pas en mesure de fournir à ses colonies une quantité suffisante de monnaie impériale, mais il ne leur permettrait pas pour autant d’avoir recours à des sources privées pour se procurer leur propre monnaie.

C’est ainsi que les colonies en plein développement se virent réduites à dépendre encore plus des espèces étrangères. Celles-ci au début su 19e siècle, se composaient non seulement des traditionnelles monnaies française et espagnole mais aussi de celle des États-Unis, nouvellement formés. Un nouveau système monétaire vit le jour à l’Île-du-Prince-Édouard en 1813 lorsque le gouverneur ordonna de découper des pastilles au centre d’une quantité limitée de < dollars > espagnols. Ces pastilles devenaient des pièces d’un shilling et les anneaux périphériques <prenaient rang de pièces de cinq shillings>. Pour leur donner cours légal, on apposa sur ces deux séries une contremarque officielle, similaire à un soleil a dix pointes.

Le système monétaire relativement nouveau des États-Unis, depuis la petite monnaie jusqu'à l’aigle d’or ( valant 10 dollars ), allait se révéler d’une importance particulière pour le système canadien dans la mesure où il était fondé sur une division décimale en dollars et en cents. Mais pour l’instant, il ne faisait qu’aggraver les problèmes commerciaux. La comptabilité présentait des difficultés du fait qu’il fallait attribuer une valeur à chaque série étrangère en fonction du système local, divisé en livres, shillings et pence. Le système d’équivalence le plus répandu était le Halifax currency, selon lequel le dollar hispano-américain valait cinq shillings en monnaie locale.

La poussée commerciale engendré par la Guerre de 1812 fit monter jusqu’à un niveau critique la demande de monnaie d’appoint dans les colonies britanniques d’Amérique du Nord. Les marchands et les négociants résolurent ce problème en important clandestinement de Grande-Bretagne des pièces de cuivre frappées par des sociétés privées. Ces pièces valaient en général un demi-penny et portaient l’inscription <TOKEN> (jeton) pour les différencier des espèces ayant cours légal.

Au début, les commerçant du Haut- et du Bas-Canada avaient tendance à importer des jetons à caractère anonyme, où n’étaient inscrites que la date, la valeur et une légende destinée à encourager l’usage : <FOR THE CONVENIENCE OF TRADE> ( Pour facilité le commerce); <PURE COPPER PREFERABLE TO PAPER> ( Le cuivre pur est préférable au papier ); <SIR ISAAC BROCK HERO OU UPPER & LOWER CANADA> ( Sir Isaac Brock, héros du Haut- et du Bas-Canada ). Les marchands de Nouvelle-Écosse se montrèrent quant à eux plus audacieux et firent inscrire leurs propres noms sur bon nombre d’émissions de jetons. Le caractère excessif des émissions de jetons amena les autorités à les condamner plus vigoureusement; cependant l’importation continuait. À la fin des années 1830, la surabondance de jetons de cuivre fut aggravé par les production locale de pièces de mauvaise qualité, particulièrement au Bas-Canada. Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse trouva la solution à ce problème en émettant ses propres jetons <officiels>. Entre 1823 et 1843.

[oligne67]

Premièrement je tien a te remercier ton expliquation est plus que complète cependant il me reste encore quelques questions

Les marchands et les négociants résolurent ce problème en important clandestinement de Grande-Bretagne des pièces de cuivre frappées par des sociétés privées. Ces pièces valaient en général un demi-penny et portaient l’inscription <TOKEN> (jeton) pour les différencier des espèces ayant cours légal.

Au début, les commerçant du Haut- et du Bas-Canada avaient tendance à importer des jetons à caractère anonyme, où n’étaient inscrites que la date, la valeur et une légende destinée à encourager l’usage : <FOR THE CONVENIENCE OF TRADE> ( Pour facilité le commerce); <PURE COPPER PREFERABLE TO PAPER> ( Le cuivre pur est préférable au papier ); <SIR ISAAC BROCK HERO OU UPPER & LOWER CANADA> ( Sir Isaac Brock, héros du Haut- et du Bas-Canada ). Les marchands de Nouvelle-Écosse se montrèrent quant à eux plus audacieux et firent inscrire leurs propres noms sur bon nombre d’émissions de jetons. Le caractère excessif des émissions de jetons amena les autorités à les condamner plus vigoureusement; cependant l’importation continuait. À la fin des années 1830, la surabondance de jetons de cuivre fut aggravé par les production locale de pièces de mauvaise qualité, particulièrement au Bas-Canada. Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse trouva la solution à ce problème en émettant ses propres jetons <officiels>. Entre 1823 et 1843. [/color]

première question si les marchand importais des jeton illégal... le coût de l'importation VS la valeur de la pièce était-elle égale ou le marchant se fesait un profit avec ?????????????


deuxième question: quand tu dit que les autorité se mire a condanné plus sévèrement que veut tu dire(quelle était les peine pour se geste???) t-en a une idée???

troisième question: avait-il le droit (autorisation de la grande bretagne?? ou il le fesait clandestinement


merci beaucoup

[TokensTime]

Salut, Voici mes réponses.

# 1 : A cause de la rareté et un manque de pièce du Roi, surtout cause de la valeur des pièces du Roi, qui coûtais plus cher que la vrai valeur de la pièce, les marchands échangait des peaux, des articles.... contre des token de cuivre dans les autre pays, alors Oui il faisant un profit sur les ventes (échanges), mais en principe c'etais pour favoriser l'échanger envers, les trappeurs, pêcheurs et les habitants local. ( car avec les tokens c'étais plus équitable pour les habitants local )

# 2 : 20 coups de fouet ( non c'est une blague ) l'histoire ne parle pas vraiment des pénalitées, par contre pour arrêté les marchands de faire des échange avec leur propre monnaies, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, trouva la solution à ce problème en émettant ses propres jetons <officiels>. Entre 1823 et 1843, il commanda des jetons d'un penny et d'un demi-penny à l'insu des autoritées de la métropole.

#3 : Non il n'avais pas le droit, mais il étais en manque de petite monnaies, et les monnaies royale étais beaucoup trop rare et trop chère, alors il on trouvé une solution, importé des tokens a moindre côut pour favorisé le marché.

[oligne67]

donc si je comprend bien il y avait pénurie de monaie...parce que les seule monaie disponible et autorisé par l'engleterre était en argent et en or et valais extrèmement cher!!!! donc les petit commercant et le simple fermier n'avait rien d'autre que le truc comme solution(c'est comme si la monaie royale ferait juste des billet de 100$ et 1000$!!!!) et que les petite monaie d'engleterre n'était pas envoyer au colonie car elle ne suffisait pas a déservir uniquement l'engleterre??????


donc le moyen a été de faire des penny(token et demi penny qui si je ne mabuse serais l'encètre des cents


très intéressant comme histoire !!!!!!!!

[mysterious_dr_x]

Très bon exposé sur l'origine des tokens
Je comprends mieux maintenant pourquoi, au travers de pièces des années 1800 que ma grand-mère m'a donné, je retrouve de la monnaie britannique, Prince-Edouardienne, Américaine, Bas-Canadienne et Haute-Canadienne.
Très intéressant.

[oligne67]

Apres avoir eu une rencontre avec TokensTime qui est très intéressant autant par ses connaisance que par sa gentilesse je suis allé au musé de la monaie a ottawa qui est gratuit!!!!!!!!!! quoi que un peu mal présenté il explique bien aussi l'évolution de la monaie au nouveaux nmonde!!! il vende aussi un beaux petit livre qui renferme plusieurs connaissance très intéressante a avoir pour le modique prix de 8$




merci encore TokensTime!!!!!!!! pour tous tes information transmise