"ARTICLE OFFERT AU CNM (par l'intermédiaire de Guy Veillette)"
L'ÉNIGMATIQUE JETON DUSEAMAN (BR670).
Lors de ma visite à NUPHILEX (Montréal) le 19 novembre 1994, je fis l'acqui-
sition du jeton BR670 (Haxby 177, Charlton LC-45). Quelle pièce mystérieuse
que celle-ci? D'un côté, elle semble tout-à-fait américaine et de l'autre tout-
à-fait canadienne (Bas-Canada).
Dans la documentation existante sur cette pièce, on y apprend que son
revers aurait d'abord été préparé pour un boucher de Belleville (New-Jersey
U.S.A.) du nom de T.D.Seaman et qu'un "U" aurait été ajouté intentionnellement
afin de former DUSEAMAN pour que la pièce soit l'équivalent d'une cent ou
d'un jeton U.S. de provenance anonyme. L'avers par contre est fait de la même
matrice qui servit pour les pièces BR679, BR681, BR683, BR685 et BR686. Son
poids de 11.1 grammes en fait une pièce très lourde pour l'époque, puisque le
demi-penny de 1806 à 1859 devait peser 9.42 grammes (48 pièces pour une livre
de cuivre). Ce qui la rapproche de la cent américaine (1835-1857) qui elle
pesait 10.89 grammes.
Côté esthétique, cette pièce (que j'ai acheté à l'état VF/EF) montre au
revers un aigle tenant un bouclier et encerclé de 13 étoiles (symbolisant les
treizes états originaux qui formèrent les États-Unis de 1776). Sur le bouclier,
on retrouve l'encre marin entrelacé d'un serpent (symbole que je n'ai pas
encore éclairci et que l'on retrouve sur plusieurs autres pièces de monnaies
d'époque). L'avers avec son bouquet floral est la reproduction d'une des
pièces qui fait partie d'un ensemble de jetons que l'on appelle "les sous à
bouquet" fabriqués elles aussi par l'atelier de Belleville (qui produisait
surtout des jetons américains). Les "sous à bouquet" (frappés aussi à Bir-
mingham (Angleterre) et à Montréal par J.M.Arnault) furent émis vers 1837 et
sont les fleurons de la numismatique canadienne.
C'est une pièce très belle, mais aussi très mystérieuse...
Par; Jacques Papou4
le 23 novembre 1994
Jeton Duseaman (BR670)
Re: Jeton Duseaman (BR670)
Photo du BR670




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Re: Jeton Duseaman (BR670)
Belle pièce Jacques! Plutôt difficle et dispendieux à trouver en grade élevé.
Voici ce qu'en disait P.N.Breton.
Voici ce qu'en disait P.N.Breton.
Matrice brisée des deux cotés.
Le bouquet dans cette pièce se retrouve
dans les pièces Nos. 681, 685. et
686, ce qui indiquerait que ce sou a été
fabriqué par la même maison américaine
qui a émis le Duseaman. Belleville
mentionné sur cette pièce est de l'Etat
de New-Jersey, et ce sou est classifié
parmi les canadiens à cause du coté
portant le bouquet, et presque toutes
les copies connues ont été trouvées en
circulation en Canada.
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Re: Jeton Duseaman (BR670)
Salut, voici une partie de la réponse, selon mes recherches A+ Ami
À Belleville, New Jersey, John Gibbs, qui, sur un jeton connu sous le nom 150 Low, lui-même décrit comme fabricant de médailles et jetons, a été associé principal de Gibbs, Gardner & Co. Son entreprise était située dans un bâtiment sur les lieux mêmes Stevens, Thomas & Fuller, une société qui produit des matrices et frappa des monnaies mineures pour le Brésil, au Libéria, Saint-Domingue, et de divers marchands privés. Stevens avait déjà obtenu sa formation à Birmingham, en Angleterre.
L'installation de frappe est devenu, connu sous le nom de la Monnaie Belleville. De nombreuses variétés différentes associées à la série Hard Times jeton, dont certains portant la légende évasive pas un cent, ont été faites là-bas. En outre, les pièces de cuivre de taille similaire connu sous le nom bouquet sous ont été faites pour la circulation au Canada. La conception bouquet floral a été utilisé dans un cas comme un revers pour un jeton émis par William Gibbs, le père de John Gibbs, lui-même se proclamait d'être un agriculteur.
Une autre pièce délivrée à Belleville porte le même que l'inverse canadienne sou bouquet. L'avers porte l'inscription T. DUSEAMAN BUTCHER, BELLEVILLE.
TD Seaman a exploité un hôtel à Belleville autour de 1837 et apparemment aussi engagés dans le commerce comme boucher. Il était probablement le même que celui de Seaman Tobias D. qui était propriétaire de l'Hôtel des Mechanics ', 188, rue Broad, Newark, New Jersey, d'environ 1845 à 1850, et, après que, en 1851 l'Hôtel Quartier Sud à 398 Broadway, également à Newark. Il est probable que le jeton connu sous le nom 148 Low et portant la légende DUSEAMAN était en réalité émis pour Seaman. La finition est très grossière, et pour cette raison que la pièce a probablement été rejetée par Seaman, quand il vu la première fois. Emporte-pièce à la Monnaie Belleville simplement ajouté un U étrangères à la place de la période entre le D et Seaman, la création du nom Duseaman. Après l'U a été ajouté le morceau était approprié à des fins générales et pourrait être vendu à n'importe qui dans la quantité. Comme ces pièces vendues depuis moins d'un cent, mais distribuée à la valeur d'un cent chacune, un bénéfice devait être fait.

À Belleville, New Jersey, John Gibbs, qui, sur un jeton connu sous le nom 150 Low, lui-même décrit comme fabricant de médailles et jetons, a été associé principal de Gibbs, Gardner & Co. Son entreprise était située dans un bâtiment sur les lieux mêmes Stevens, Thomas & Fuller, une société qui produit des matrices et frappa des monnaies mineures pour le Brésil, au Libéria, Saint-Domingue, et de divers marchands privés. Stevens avait déjà obtenu sa formation à Birmingham, en Angleterre.
L'installation de frappe est devenu, connu sous le nom de la Monnaie Belleville. De nombreuses variétés différentes associées à la série Hard Times jeton, dont certains portant la légende évasive pas un cent, ont été faites là-bas. En outre, les pièces de cuivre de taille similaire connu sous le nom bouquet sous ont été faites pour la circulation au Canada. La conception bouquet floral a été utilisé dans un cas comme un revers pour un jeton émis par William Gibbs, le père de John Gibbs, lui-même se proclamait d'être un agriculteur.
Une autre pièce délivrée à Belleville porte le même que l'inverse canadienne sou bouquet. L'avers porte l'inscription T. DUSEAMAN BUTCHER, BELLEVILLE.
TD Seaman a exploité un hôtel à Belleville autour de 1837 et apparemment aussi engagés dans le commerce comme boucher. Il était probablement le même que celui de Seaman Tobias D. qui était propriétaire de l'Hôtel des Mechanics ', 188, rue Broad, Newark, New Jersey, d'environ 1845 à 1850, et, après que, en 1851 l'Hôtel Quartier Sud à 398 Broadway, également à Newark. Il est probable que le jeton connu sous le nom 148 Low et portant la légende DUSEAMAN était en réalité émis pour Seaman. La finition est très grossière, et pour cette raison que la pièce a probablement été rejetée par Seaman, quand il vu la première fois. Emporte-pièce à la Monnaie Belleville simplement ajouté un U étrangères à la place de la période entre le D et Seaman, la création du nom Duseaman. Après l'U a été ajouté le morceau était approprié à des fins générales et pourrait être vendu à n'importe qui dans la quantité. Comme ces pièces vendues depuis moins d'un cent, mais distribuée à la valeur d'un cent chacune, un bénéfice devait être fait.
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