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Bonjour,

J'ai peut-être une hypothèse assez différente de la contamination par le souffre

Si les pièces étaient dans un rouleau de papier ou un tube, la contamination aurait affecté différente partie des pièces, y compris en périphérie sur le listel et les environs.

Voici mon hypothèse : les pièces étaient dans un rouleau exposé à la chaleur et au froid (par exemple, sur le bord d'une fenêtre). La température près du listel montait et baissait régulièrement et assez rapidement tandis qu'au centre du rouleau, la chaleur prenait plus de temps à évacuer. La chaleur permet un taux d'humidité plus grand que les températures plus basses. Donc, un peu de chaleur et d'humidité mais peu d'oxygène et hop, voilà la couleur

Pour ce qui est des tubes attachés avec un élastique, j'ai également une autre hypothèse : je dirais que c'est le frottement aux endroits où l'élastique serre sur le rouleau de plastique. Lorsqu'on déménage les rouleaux, le frottement fait des micro-rayures et la pièce devient plus facilement oxydable à cet endroit.

Je ne sais pas si le souffre peut passer à travers les emballages de plastique / caoutchouc

Ce sont deux simples hypothèses, alors, ne me tirer pas trop de roches

Salutations

sylva2020 a écrit :Bonjour,

J'ai peut-être une hypothèse assez différente de la contamination par le souffre

Si les pièces étaient dans un rouleau de papier ou un tube, la contamination aurait affecté différente partie des pièces, y compris en périphérie sur le listel et les environs.

Voici mon hypothèse : les pièces étaient dans un rouleau exposé à la chaleur et au froid (par exemple, sur le bord d'une fenêtre). La température près du listel montait et baissait régulièrement et assez rapidement tandis qu'au centre du rouleau, la chaleur prenait plus de temps à évacuer. La chaleur permet un taux d'humidité plus grand que les températures plus basses. Donc, un peu de chaleur et d'humidité mais peu d'oxygène et hop, voilà la couleur

Comme je me pose des interrogations, toutes les hypothèses doivent être prisent en considération. J'avoue que je n'avais jamais pensé à cela, mais oui le soleil chauffe beaucoup à travers une vitre, en ex. une auto. Ce rouleau a été acheté en 1992 chez New World Coin en 1992. L'entreprise ne semble plus en opération. J'ai reçu ce rouleau dans un tube plastique en bon état.


Pour ce qui est des tubes attachés avec un élastique, j'ai également une autre hypothèse : je dirais que c'est le frottement aux endroits où l'élastique serre sur le rouleau de plastique. Lorsqu'on déménage les rouleaux, le frottement fait des micro-rayures et la pièce devient plus facilement oxydable à cet endroit.

Je ne sais pas si le souffre peut passer à travers les emballages de plastique / caoutchouc

Pour votre information, un élastique autour de des rouleaux aux emballages plastique vont noircir dans très peu de temps à l'endroit où est l'élastique. Expérience personnelle.

Ce sont deux simples hypothèses, alors, ne me tirer pas trop de roches

Salutations

Denis

Pour l'intervention précédente de Anaïs, je vais revenir.

Bonjour,

Donc, si le soufre des élastiques passe à travers la membrane de plastique et laisse une marque en peu de temps, est-ce que le processus est encore plus rapide avec des rouleaux enveloppés dans le papier, car le papier est beaucoup plus poreux que le plastique

Salutations

AbbeDen a écrit :Voici des pièces de 1 cent 1959 dont elles ont toutes en commun de présenter tant à l'avers qu'au revers une plaque de couleur bleutée qui me font penser à une surchauffe des coins utilisés?

Est-ce une explication plausible?

Bonjour AbbeDen,

J'ignore si vos pièces proviennent d'un rouleau bancaire original ou bien d'un autre type de rouleau?

Car me concernant, il s'agit quasi certainement d'une contamination chimique, et l'hypothèse que je privilégie si ce n'est pas un rouleau bancaire original, ça serait par exemple qu'un collectionneur ait mis ces pièces dans un rouleau, mais histoire de ne pas créer de nouvelles marques de contact sur la surface de celles-ci, il aurait utilisé un quelconque "coussin" entre chacune des pièces (Ces "coussins" auraient été retirés à un moment ou à un autre avant que les pièces atterrissent dans votre collection). Résultat, avec le temps celui-ci aurait décoloré la surface des pièces avec lesquelles il était en contact.

Quoi qu'il en soit, une chose est quasi certaine pour moi, ça n'a rien à voir avec la chaleur. Le cuivre est très conducteur, et je doute fortement que vous puissiez obtenir quelque chose s'apparentant à ça si vous faisiez des expérimentations, et ce même avec une micro torche très précise.

ainsivalavie a écrit :

AbbeDen a écrit :Voici des pièces de 1 cent 1959 dont elles ont toutes en commun de présenter tant à l'avers qu'au revers une plaque de couleur bleutée qui me font penser à une surchauffe des coins utilisés?

Est-ce une explication plausible?

Bonjour AbbeDen,

J'ignore si vos pièces proviennent d'un rouleau bancaire original ou bien d'un autre type de rouleau?

Car me concernant, il s'agit quasi certainement d'une contamination chimique, et l'hypothèse que je privilégie si ce n'est pas un rouleau bancaire original, ça serait par exemple qu'un collectionneur ait mis ces pièces dans un rouleau, mais histoire de ne pas créer de nouvelles marques de contact sur la surface de celles-ci, il aurait utilisé un quelconque "coussin" entre chacune des pièces (Ces "coussins" auraient été retirés à un moment ou à un autre avant que les pièces atterrissent dans votre collection). Résultat, avec le temps celui-ci aurait décoloré la surface des pièces avec lesquelles il était en contact.

Quoi qu'il en soit, une chose est quasi certaine pour moi, ça n'a rien à voir avec la chaleur. Le cuivre est très conducteur, et je doute fortement que vous puissiez obtenir quelque chose s'apparentant à ça si vous faisiez des expérimentations, et ce même avec une micro torche très précise.

J'ai fait une petite expérience et le résultat me dirige effectivement vers une contamination de surface. Enfin AbbeDen il était temps. J'ai pris une pièce de 1 cent altéré et je l'ai coupé en deux. Le coeur de la pièce n'est pas altéré, ce qui exclus automatiquement la surchauffe. Voir les photos. Comme je l'ai mentionné dans une précédente intervention, il n'y a pas de marque de dépôts, tout semble s'être fait en douceur.

Alors en conclusion la théorie (petites pièces genre buvard entre les pièces) de ainsivalavie tient parfaitement la route.

Merci de vos commentaires. Denis/color]

Belle démonstration.

En passant, la pince à cheveux, c'était pour tenir les cheveux d'Elizabeth?