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Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Ven Nov 22, 2019 11:32 am
par Bidou
Très bon travail selon moi, surtout si la corrosion est réellement arrêtée et ne reviendra pas hantée cette belle pièce.
Encore félicitations, il y a beaucoup de travail, de patience et d'apprentissage pour en arriver à ce résultat :-D

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Ven Nov 22, 2019 2:42 pm
par dollar 1935
Superbe travail de restauration ! Grâce à vous cette pièce aura encore de belles années devant elle et ça, ça n'a pas de prix selon moi !

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Ven Nov 22, 2019 5:28 pm
par ainsivalavie
Bidou a écrit :Très bon travail selon moi, surtout si la corrosion est réellement arrêtée et ne reviendra pas hantée cette belle pièce.
Encore félicitations, il y a beaucoup de travail, de patience et d'apprentissage pour en arriver à ce résultat :-D
dollar 1935 a écrit :Superbe travail de restauration ! Grâce à vous cette pièce aura encore de belles années devant elle et ça, ça n'a pas de prix selon moi !

Merci à vous deux pour vos beaux mots.

Dollar 1935, en lien avec votre propos du fait que cela n'a pas de prix de procurer encore de belles années devant elle à une pièce qu'on restaure, je ne peux qu'être à 100% d'accord avec vous.

D'autant plus que lorsqu'on prend en compte le temps que j'investis dans la restauration + le prix d'achat initial VS le prix de revente éventuel. En effet, puisqu'en moyenne 80% des cas ne sont pas rentables financièrement compte tenu du type de pièces sur lesquelles j'exerce (Valeur marchande inférieure à un maximum de 100$ à 150$, question que je m'en morde pas trop les doigts advenant une erreur catastrophique).

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Sinon, comme je l'avais évoqué dans mon précédent commentaire, voici la présentation de ma seconde restauration que j'ai effectuée au cours des derniers jours:

Il s'agit d'un 1/2 Penny 1854 de la Bank of Upper Canada de la variété «Crosslet "4"» (PC-5C2 / Courteau #114 - R.4) de grade «EF-40/EF-45». Comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, la pièce à l'origine était assez corrodée, tout particulièrement sur l'avers.

Ainsi, si ce n'était pas du fait que cette variété est peu commune à partir du grade EF-40 et du fait que sa valeur marchande demeure intéressante par rapport au prix que j'ai payé, je n'aurais probablement pas acquis ni entrepris un travail de restauration sur cette pièce.

En effet, car lorsqu'on parle d'un tel niveau de corrosion, le meilleur résultat qu'on puisse envisager est celui de retirer entièrement la corrosion, ce qui déjà n'est pas évident. Mais cela ne ramènera en aucune façon le métal de la surface ayant été grugé par celle-ci.

Donc, d'un point de vue de l'"eye appeal", il ne faut pas s'attendre à des miracles. Ainsi, en prenant cela en ligne de compte, je demeure quand même relativement satisfait du résultat, malgré près de 5 heures de travail actif sur ce jeton.

Numi - Avant Restauration.jpg
Numi - Après Restauration.jpg

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Jeu Mars 05, 2020 9:36 pm
par ainsivalavie
Dernière petite restauration en date, avec un jeton LC-9B4 (Breton #521) lequel avait une légère contamination au PVC sur les 2 faces (Avec un léger film "nuageux" recouvrant la surface entière), et laquelle contamination commençait à sécher et s'incruster dans la pièce à certains endroits (Flèches vertes). À noter que les photos "Avant" proviennent du vendeur et ne sont pas idéales.

Restauration réalisée avec de l'Acétone/Bain aux ultrasons + Cure-dent en plastique et Huile d'olive. Malheureusement, pour le revers, la contamination avait déjà commencé à altérer un peu la patine sous les lettres «concordIA», c'est la raison pourquoi celle-ci est un peu plus foncée à cet endroit.

Pour le reste, le jeton n'est pas parfait, mais je demeure satisfait compte tenu du prix payé versus le fait que cette variété est moins commune. Par contre, j'ignore si c'est moi, mais je trouve que le revers (Face avec l'année) à beaucoup moins d'usures que l'avers.

Avant Restauration:
PC-9B4 Original.jpg


Après Restauration:
PC-9B4.jpg

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Jeu Mars 05, 2020 9:46 pm
par micro5
Très beau travail.

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Ven Mars 06, 2020 9:54 am
par ainsivalavie
micro5 a écrit :Très beau travail.

Merci Micro5 :)

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Dim Mars 22, 2020 11:15 am
par Robert
Bonjour ainsivalavie,

penses tu que c'est «restaurable» ? Et si oui comment ?

Robert

USA R.jpg

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Dim Mars 22, 2020 12:28 pm
par ainsivalavie
Robert a écrit :Bonjour ainsivalavie,

penses tu que c'est «restaurable» ? Et si oui comment ?

Robert

Bonjour Robert,

C'est quoi, de la corrosion? Ou bien une autre substance comme une contamination au PVC? Car ce n'est pas évident de déterminer sur votre photo...

Quoi qu'il en soit, ça serait très périlleux pour moi de pouvoir m'avancer si une pièce est véritablement "restaurable" quand le problème semble aussi généralisé et d'importance, le tout sans pouvoir examiner celle-ci en main propre.

Cependant, s'il s'agit de corrosion, non, je ne crois pas que ça soit "restaurable".

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Dim Mars 22, 2020 5:23 pm
par Chemicalpete
Si tu pars du principe que tu n'as rien à perdre avec cette pièce, tu peux essayer de la restaurer en acceptant le résultat potentiel qui va avec... Il y a un risque, oui... Tout dépend du comportement de la couche de corrosion face aux traitements que tu ferais. Il est possible que tout se passe bien et que tu réussisses à donner un meilleur aspect à la pièce qui conserve une belle patine. Mais il est possible également que tout parte et qu'il ne reste qu'une surface décapée, poreuse et crevassée. Cela dépend en partie des techniques utilisées et en partie de la composition du métal. Un restaurateur professionnel connaît quels traitement appliquer pour chaque type de métal à restaurer pour minimiser les dégâts, ce qui n'est pas le cas de la plupart d'entre nous...

Quand je faisais de la détection de métal, j'ai trouvé plusieurs pièces (petits cents, gros cents et tokens) qui étaient dans un état plus déplorable que celle que tu montres, où la couche de produits de corrosion était tellement épaisse qu'il était impossible d'y lire quoi que ce soit. Il y en avait d'autres moins pires aussi...
J'ai pu en restaurer à peu près correctement une bonne proportion et leur redonner un aspect très présentable, en utilisant entre autres un bain à ultrasons et du peroxyde d'hydrogène (du 30%) et d'autres traitements, le tout étalé sur une couple de jours. Il est possible que du peroxyde 10% (disponible en pharmacie pour décolorer les cheveux) fasse le travail, mais en laissant tremper plus longtemps. L'effet du peroxyde est qu'il se dégage des petites bulles d'oxygène sur la pièce et qu'il aide probablement à stabiliser la patine qui reste.

(Petite recommandation en passant à propos du peroxyde d'hydrogène: ne JAMAIS fermer le récipient de traitement ÉTANCHE! laisser une petite ouverture pour permettre à l'oxygène de sortir...)

Et parce qu'il est resté une couche d'oxyde sur le métal (souvent en cuivre ou en bronze), un bel aspect a pu être préservé....

Mais cela ne marche pas tout le temps et j'en ai endommagé quelques unes, justement en raison du phénomène de "décollement" de la patine, (particulièrement lors du passage dans le bain à ultrasons avec de l'eau) que j'ai vu le plus souvent sur les pièces en laiton, ce qui avait laissé une surface décapée pratiquement à nu (couleur jaune nettement visible), et très poreuse...Peut-être que si j'avais eu des connaissances spécifiques à la restauration d'objets métalliques, j'aurais pu éviter de petits "désastres", mais bon, tans pis... ce ne n'était pas des précieusetés archéologiques...

J'ai déjà essayé l'électrolyse pour des cas difficiles: la pièce est à l'anode (le "+") d'une source de courant à voltage ajustable et une plaque de stainless est placée comme cathode, on y applique quelques volts, dans une solution de soude caustique et en surveillant attentivement ce qui se passe et en retirant souvent la pièce du bain pour voir le résultat.
Mais la technique est délicate à contrôler....Je l'ai essayé quelques fois sur des pièces "scrap" mais les résultats que j'ai eu ont été so-so et ne m'ont pas convaincu hors de tout doute. C'est vrai que je ne l'ai pas essayée assez sur assez de pièces pour vraiment mettre la technique au point, et que je ne faisait probablement pas tout comme il faut, ce qui fait que je l'ai abandonnée. La technique ayant une certaine lourdeur, je ne la conseille pas, ne la maîtrisant pas suffisamment moi-même, à moins de s'y connaître passablement. Peut-être qu'un jour, j'y reviendrai.

Bref, c'est le défi que rencontre tout conservateur d'un musée archéologique. Lorsque des objets métalliques sont sortis de terre ou de l'eau, il faut les débarrasser de leur couche d'oxydation et autres contaminants (incluant ce qui peut être minéralisé) et les stabiliser ensuite par différents traitements, sans en perdre aucune partie, ni l'information qu'elle contient....

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Dim Mars 22, 2020 7:01 pm
par ainsivalavie
Chemicalpete a écrit :Si tu pars du principe que tu n'as rien à perdre avec cette pièce, tu peux essayer de la restaurer en acceptant le résultat potentiel qui va avec... Il y a un risque, oui... Tout dépend du comportement de la couche de corrosion face aux traitements que tu ferais. Il est possible que tout se passe bien et que tu réussisses à donner un meilleur aspect à la pièce qui conserve une belle patine. Mais il est possible également que tout parte et qu'il ne reste qu'une surface décapée, poreuse et crevassée. Cela dépend en partie des techniques utilisées et en partie de la composition du métal. Un restaurateur professionnel connaît quels traitement appliquer pour chaque type de métal à restaurer pour minimiser les dégâts, ce qui n'est pas le cas de la plupart d'entre nous... ... ...

D'un côté, s'il n'a rien à perdre avec la pièce, il peut tenter différentes approches. Cependant, si c'est de la corrosion, en n’ayant pas la possibilité d'examiner la pièce en mains propres, il est impossible pour moi de pouvoir prévoir un quelconque résultat.

En outre, ce que je peux dire par expérience, pour en être à ce jour à plusieurs centaines de tests et restaurations des plus divers, c'est que les restaurations à partir d'une pièce moyennement à grandement corrodée sont les plus difficiles et longues à mener, et aussi les plus difficiles à obtenir un résultat positif (Compte tenu de la définition même de la corrosion).

De plus, vous pouvez être quasiment assuré que la patine sera affectée, puisque c'est très rare selon mon expérience qu'à un tel niveau de corrosion ça ne soit pas le cas. Sans compter la surface de la pièce qui sera généralement partiellement à complètement "détruite".

Ainsi, je ne partage pas complètement l'avis de ChemicalPete sur quelques points. Par exemple, généralement les musées ne vont pas restaurer à proprement parlé une pièce dans une condition aussi avancée de détérioration liée à la corrosion. Ils vont plus souvent qu'autrement se limiter à retirer ce qui n'est pas solidement ancré à la pièce, suivi par un quelconque traitement pour que la pièce ne se détériore pas davantage. Car le risque est beaucoup trop grand, en particulier dans le cas des musées et des pièces dont il est question.

Sinon, concernant l'électrolyse, ça peut donner de relativement potables résultats à l'occasion sur les pièces très peu corrodées, ou alors en particulier sur les pièces dont le champ et les motifs ne sont pas aussi bien définis et "lisses" qu'à notre époque "moderne", par exemple avec les pièces de l'Antiquité jusqu'au Moyen-Âge. Mais personnellement, j'évite à tout prix ce type de procéder pour les pièces modernes avec un taux de corrosion important.

Au final, je pourrais encore élaborer longtemps, mais j'en vois pas trop la pertinence sans connaître davantage l'état de la pièce. Mais si je me fie à ce que votre photo m'inspire (Et ça c'est sans avoir vu l'autre face), le mieux que vous pouvez sans doute espérer, c'est de stopper le processus de corrosion (Huile d'olive, WD-40 ou quelque chose de similaire), et peut-être d'enlever les "éléments" superficiels grâce aux ultrasons, où à la limite, sans être aussi efficace, avec une brosse à dents à poils +/- souples (Vu qu'ici les micro-éraflures sont le dernier de vos soucis).

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Lun Mars 23, 2020 8:23 am
par Robert
Merci à vous deux, je vais faire quelques tentatives et vous tenir au courant.

Robert :Chinois:

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Jeu Mars 26, 2020 10:11 pm
par ainsivalavie
Récemment, j'ai effectué une petite restauration d'un jeton de 1/2 Penny 1857 de la Bank of Upper Canada (Breton #720 / PC-5D / Courteau #207), lequel avait diverses accumulations et un début de corrosion.

En fait, au départ, la raison principale pourquoi j'avais acquis ce jeton, c'est que je cherchais un exemplaire de cette variété Courteau à photographier pour mon ouvrage sur le sujet avec un fendillement à droite de la rosette gauche de l'avers. Donc, ça ne me dérangeait pas trop de l'aspect général du jeton, à condition qu'il n'y ait pas trop d'usure, que la partie en question ne soit pas trop altérée, et que le coût soit abordable.

Ainsi, après avoir commencé la restauration, j'ai cependant dû arrêter relativement rapidement après un second bain aux ultrasons, puisque la patine du jeton commençait à s'atténuer à plusieurs endroits. D'ailleurs, on observe bien la différence entre les photos avant et après.

Quoi qu'il en soit, bien que le travail n'est pas pu être complété, j'ai quand même pu prendre une photo relativement potable, et c'est l'important. De plus, vu que je fais de multiples pauses pendant les ultrasons pour vérifier l'évolution du jeton (Généralement au 10 secondes par rapport à la puissance de mon appareil), cela m'a permis d'arrêter au bon moment, sans que le tout devienne trop problématique.

Mais bon, on ne peut pas réussir à chaque coup, on peut seulement s'arranger pour ne pas trop échouer.

Note: J'étais conscient du problème au revers lors de l'achat, en particulier de "l'écrasement" au niveau du rim en haut de la lettre «tokeN» et sur le haut de l'ancre.

Avant Restauration:
Numi - PC-5D - Avant Restauration.jpg


Après Restauration:
Numi - PC-5D - Après Restauration.jpg

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Lun Avr 06, 2020 5:36 pm
par ainsivalavie
Aujourd'hui, contrairement aux autres fois, ce n'est pas un travail de restauration que je vais présenter, mais plutôt un conseil.

Ainsi, il y a plusieurs années, j'avais remarqué que l'acétone ne faisait pas bon ménage avec l'aluminium, puisque lors d'un trempage, en relativement très peu de temps (Quelques heures à peine), ce que je prenais alors pour un "résidu jaunâtre", se développait sur la surface de la pièce. Depuis lors, je n'utilisais plus que de l'alcool isopropylique 99% pour le trempage des pièces en aluminium.

Et bien, nous voilà en 2020. Depuis quelques semaines je fais des recherches sur différents solvants en lien avec une lecture récente que j'ai faite (Voir le paragraphe suivant). Et bien, j'ai découvert aujourd'hui que l'acétone, comme le méthanol, attaque en corrosion certains métaux, comme l'aluminium. Ainsi, le "résidu jaunâtre" se trouvait sans doute à être en fait un début de corrosion.

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Concernant ma récente lecture, j'ai acquis dernièrement un ouvrage américain intitulé «Coin Preservation Handbook» de Charles Frank (Celui en ma possession est la 1ère édition parue en 1964, j'ignore si d'autres éditions ont suivi). Ce n'est pas un livre très courant, mais je le vois quand même régulièrement en vente sur eBay à des prix très variés, d'une vingtaine de dollars à beaucoup plus.

Ainsi, la particularité au travers les 135 pages de cet ouvrage est que l'auteur présente vraiment en détail le côté chimique derrière la préservation et la restauration de pièces. Je peux faire erreur, car ma mémoire n'est pas parfaite, mais je crois d'un point de vue "restauration chimique" que c'est le livre le plus abouti que j'ai connaissance à ce jour sur le sujet.

Cependant, celui-ci a un inconvénient majeur. En effet, puisqu'il a été publié en 1964, certaines techniques présentées dans l'ouvrage sont connues aujourd'hui pour être de très mauvaise idée. Que ça soit en lien avec la protection via des emballages contenant du PVC, ou en proposant des solvants qui sont aujourd'hui connus pour être hautement toxique pour l'homme et/ou néfaste pour l'environnement et donc pratiquement interdit au Canada (Par exemple avec le trichloréthylène), voire pour le "nettoyage" de pièces à base de cuivre avec certains acides.

Mais il n'empêche qu'il contient aussi un grand nombre de renseignements intéressants et utiles. Il faut seulement faire attention et prendre au préalable le tout avec des pincettes, histoire par la suite de faire des recherches pour confirmer ou non si la ou les techniques qu'on veut expérimenter sont pertinentes ou non.

    Numi Livre.jpg

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Mer Juil 01, 2020 5:27 pm
par ainsivalavie
J'ai retrouvé dans mes archives une photo d'une restauration que j'avais effectuée il y a un petit moment, mais dont j'avais oublié de partager le résultat dans ce sujet.

Ainsi, il s'agit d'une pièce de 10 cents 1977 avec une finition «Proof/Épreuve» (Composition en CuproNickel) provenant des Îles Salomon.

Il n'est pas fréquent que je tente ma chance de restaurer des pièces hors circulation (En particulier celles de type «Proof/Épreuve»), puisque j'ai appris avec l'expérience que le moindre faux pas sur ce type de pièces avait généralement des conséquences dévastatrices sur le résultat final. Sans compter que le moindre frottement, aussi léger soit-il, provoquera des "hairlines" qui habituellement sauteront aux yeux selon l'angle d'observation de la pièce.

Heureusement pour moi dans le présent cas (Même si la pièce a peu de valeur), le résultat fut acceptable.

Note: Désolé, je n'ai pas retrouvé les photos du revers.
Île Salomon - 10c 1977 - Avant et Après Restauration.jpg


Pour ceux qui se posent la question, le revers de cette pièce possède le motif suivant:

    Numi 2.jpg

Re: Mon dernier travail de restauration...

Publié : Mer Déc 22, 2021 12:08 pm
par sylva2020
Bonjour,

Dans un autre sujet, j'avais lu :

Nettoyage des pièces de monnaie
Nombre de numismates sont d’avis qu’il ne faut jamais nettoyer les pièces de monnaie. Ils attachent beaucoup
d’importance à la patine et à la ternissure qui peuvent se former à la surface des pièces avec le temps. Les
pièces de monnaie en argent ternies ou patinées sont particulièrement prisées.
La patine est constituée d’une mince couche de corrosion – du sulfure d’argent. Elle peut avoir une
vaste gamme de couleurs, passant du jaune et du rouge au bleu et au noir. L’épaisseur de la couche de corrosion
détermine la couleur : plus la couche est épaisse, plus la couleur est foncée.

En général, il faut confier la tâche d’enlever la corrosion à la surface d’une pièce de monnaie à un restaurateur.


Ce qui est toujours étonnant dans la restauration de pièces plus rares, c'est qu'il faut laisser le travail à exécuter par des professionnels. Je me demandais où était formé ces professionnels. Je me disais qu'à force de pratiquer, je finirais bien par apprendre. Je présumais également que les musées ou lieux de conservation de notre patrimoine avaient quelques experts pour voir à cette tâche. Mais voici ce que j'ai trouvé :mrgreen:

Salutations

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