
Pour moi, le processus ou les étapes que j'utiliserais pour en venir, en bout de ligne, à déterminer un prix, sont les suivantes :
1-- S'agit-il d'une branche ? Les brindilles ne valent pas la peine que l'on s'y attarde.
2-- Cette branche est-elle commune ? Si oui, elle peut prendre une légère plus value, si le nom que l'on lui donne du genre " corde " ou autre, éveille l'intérêt des collectionneurs.
3-- Si cette branche est rare, ceci signifie, pour une pièce récente, que beaucoup de pièces de la même dénomination/date ont été étudiées et que très très peu de pièces identiques ont été répertoriées.
4-- Si cette pièce est peu connue et si l'on doit publier un prix sans avoir eu le temps de la faire connaître comme il se doit, ce qui risque de se produire fréquemment avec ce type de pièce ( ex. : 10 cents 2001P de Line ), il faut évaluer l'intérêt éventuel des acheteurs pour le type, pour la dénomination concernée, pour la date et ......... après avoir fait quelques comparables avec des pièces déjà répertoriées dans le trends ou les catalogues, il faut prendre le risque de plonger, en fixant un prix.
Par la suite, avec le temps, l'offre et la demande apporteront inévitablement les derniers ajustements.
Bien sûr, ce " processus " comporte des risques , mais ne dit-on pas : " Qui risque rien n'a rien ".
Si la démarche que je viens de décrire est faite sérieusement, le résultat devrait généralement être satisfaisant.
D'autre part, si on a tout le temps, devant soi, pour stimuler la demande :
pièce en " vitrine ", discussions dans des forums, publications d'articles dans certains journaux, avec photos à l'appui ( Ex. CCN ), offres bien dosées dans des encans ou sur ebay, le résultat, en bout de ligne, si cette pièce réponds bien aux attentes, se traduira par un prix plus élevé pour celui qui en possède un ou des exemplaires.