Années 30 (1934) Ce qu'ils faisaient...

[clownoses]

Un peu d'histoire aujourd'hui.

Excusez un peu mon arrogance. Nous allons prendre ??? Dans les années 30. (Pièce des Anglais)



Variété de 1934. (Excusez le terme anglais, mais ma pièce est déjà cataloguée ainsi) (No ear) (Pas d'oreille ou oreille pleine)



Voici ce que les numismates amateurs (Les boutiquaires) faisaient durant les années 30 pour vendre une pièce.



Vous avez bien vu, ils punchaient (frappaient) un E pour ERROR ou ERREUR sur le côté de la pièce qui n'avait pas le défaut.

Voici le défaut :



Impressionnant, n'est-ce pas ? Évidemment, ils ont arrêté cette façon de faire et plusieurs de ces pièces sont devenues quasiment introuvables. Ces pauvres pièces ont été enlevé par les banques et renvoyez à la monnaie royale du Canada pour être détruite. Aucun droit de briser une pièce, sous peine d'amende. Les francophones brisaient souvent les pièces des années de 1922 à 1936, car ils disaient que c'étaient des pièces pour les Anglais.

Ma source ? Un vieux collectionneurs qui m'avait données 4 pièces avec un E au revers. Avez-vous déjà vu ça ?

[Line]

Salut et bon matin
Merci clownoses pour ce brin d'histoire
Et non j'ai jamais vue une pièce de ce genre
Si j'ai bien compris tu en a 4 bravo un beau cadeau
Une question pourquoi ne pas les faire certifier ces pièces doivent surement avoir une grande valeur
Que les sous soit avec vous

[La loutre]

On dirait qu'il porte des cache-oreilles, ton Georges V!

Le "E" frappé pour identifier les erreurs, je ne connaissais pas. Dommage! C'est tellement plus propre d'écrire les informations dur un 2x2...

Tes 3 autres "E" sont pareilles à celle-ci?

[clownoses]

Salut Line,

Si je commence à faire certifier certaines pièces, je vais me décourager. Je ne veux pas m'en aller dans cette optique, car je me connais, il n'y aura plus de fin. Disons que je ne collectionne pas pour l'argent, mais pour le plaisir.

Note : Le 5 cents étaient très utilisés à cette époque. Tu avais beaucoup de produit pour 5 cents, donc, il roulait à fond. Probablement que les marchands et les banques qui recevait une telle pièce la mettait de côté immédiatement. Ce genre de punch devait être un moyen de montrer à Ottawa qu'ils faisaient des pièces avec des erreurs, juste pour les narguer. Au Québec, il y a eu une grosse bataille verbale avec Ottawa au sujet des mots ONE et FIVE sur les pièces. Quelques livres numismatiques le note. Pièce des Anglais. Il est rare de retrouver des grosses erreurs voyantes sur les pièces de 1922 à 1936, comme ce genre de dépôt, ce qui expliquerait fort bien qu'ils en ont détruit plusieurs lorsque les banques en recevaient. Le dicton ; Une pièce brisée de vaut rien, vient peut-être de cette époque. Et ? Le mythe de briser une pièce, ou écrire sur un billet de banque, sous peine d'une forte amende, est aussi à considérer. Il faudrait voir cette loi, la date. Je suis certain qu'elle a été créer durant ces années (1922-1936), pour asseoir un peu la colère des Québécois.

Bref, j'ai décidé de mettre cette pièce, juste pour tâter le terrain à savoir si d'autres membres possédaient de telles pièces.

[Dot36]

Très intéressant ce côté historique. Je ne possède pas d'exemplaire de ce type de pièce et je pense que l'explication de celui qui te les as donné fait beaucoup de sens. Merci d'avoir partagé un bout d'histoire avec les membres.

[Numi]

intéressant et surprenant clownoses pour moi aussi c'est une première je n'avais jamais entendue parler d'une pareil pratique et de ce petit brin d'histoire, même si j'admet avoir des connaissance restreinte dans ce domaine.

Merci et ne te gêne sur tout pas pour transmettre ta passion.

[clownoses]

Pour la réponse à La loutre. Je m'excuse de ne pas avoir répondu.

J'avais gardé seulement le 5 cents 1934. Les 3 autres pièces étaient des 1 cent que j'avais donné, et que j'avais regretté plus tard. Je pensais à cette époque que cela ne valait rien.

[sage_ralph]

Croyez-vous que l`expression

"ça ne vaux pas cinq cents"

vient de cette époque

[castor]

Bienvenue sur le site, sage_ralph

[Jumpy]

euh..

il y a une chose qui me tracasse

Le défaut de l'oreille ne serait-il pas plutôt le résultat de l'inscription du E de l'autre côté?

si vous poinconnez une pièce, c'est clair que cela va se ressentir de l'autre côté.

[clownoses]

Salut Jumpy

Si tu vois très bien la pièce, tu remarqueras que c'est le mot CENTS qui a écopé. C'est vraiment un dépôt et c'est impossible qu'en punchant, que cela va créer un dépôt de l'autre coté.

[za75]

Note : Le 5 cents étaient très utilisés à cette époque. Tu avais beaucoup de produit pour 5 cents, donc, il roulait à fond. Probablement que les marchands et les banques qui recevait une telle pièce la mettait de côté immédiatement. Ce genre de punch devait être un moyen de montrer à Ottawa qu'ils faisaient des pièces avec des erreurs, juste pour les narguer. Au Québec, il y a eu une grosse bataille verbale avec Ottawa au sujet des mots ONE et FIVE sur les pièces. Quelques livres numismatiques le note. Pièce des Anglais. Il est rare de retrouver des grosses erreurs voyantes sur les pièces de 1922 à 1936, comme ce genre de dépôt, ce qui expliquerait fort bien qu'ils en ont détruit plusieurs lorsque les banques en recevaient. Le dicton ; Une pièce brisée de vaut rien, vient peut-être de cette époque. Et ? Le mythe de briser une pièce, ou écrire sur un billet de banque, sous peine d'une forte amende, est aussi à considérer. Il faudrait voir cette loi, la date. Je suis certain qu'elle a été créer durant ces années (1922-1936), pour asseoir un peu la colère des Québécois.

Bref, j'ai décidé de mettre cette pièce, juste pour tâter le terrain à savoir si d'autres membres possédaient de telles pièces.

Cette intervention m'apparaît fort intéressante : il semble aussi que "... la colère des Québécois " les amenait à faire des rayures ( scratches ) sur les 5 cents.

[William]

Merci de relancer, c'est très intéressant

[Mike67]

Merci de relancer, c'est très intéressant

+1

[Hibou-Québec]

Za75

Cette intervention m'apparaît fort intéressante : il semble aussi que "... la colère des Québécois " les amenait à faire des rayures ( scratches ) sur les 5 cents.

Dans la région de Montréal, au début des années 1960, 95% des 5 cents de ces années que je trouvais en circulation, avaient des rayures intentionnelles du côté avers. Je me suis toujours demandé pourquoi.
Merci clownose.