Histoire illustrée des monnaies et jetons du Canada
Quebec (#520 à #716)
520
Après la Révolution Américaine les Iles de la Madeleine furent concédées à Sir Isaac Coffin qui ne visita ses concessions américaines (qu'une fois en 1815. Avant de partir il ordonna un grand nombre de ces pièces de Sir Edward Thomason de Birmingham. Il emporta toutes ces pièces aux Iles et les distribua sous forme de prêts aux principaux habitants des Iles. Son intention était d'établir une monnaie et d'émettre aussi des sous, mais aucune autre pièce ne fut jamais émise que celle ci-dessus. R. 2 ½.
Magdalen Island - 1815- Valeur
521
Pièce de deux sous ; émise par les Banque de Montréal Banque du Peuple, Banque de la Cité et la Banque de Quebec. Sur un côté est un habitant en costume d'hiver et comme cette pièce fut émise lors de la rébellion on l'appela Papineau du nom du grand Patriote de 37. et ce nom lui fut continié même par les collectionneurs qui les connaissent sous le nom de la série des Papineau. La valeur de cette pièce fut portée à deux centins par un ordre en Conseil du 30 août 1870, qui comporte que puisque l'on acceptait les timbres-poste ou autres comme centins alors les sous n'avaient plus leur raison d'être, et ce décret établit une monnaie uniforme en piastres et centins augmentant par ce fait la valeur de ces pièces de un cinquième. R. 1.
522
Pièce de deux sous ; émise par les Banque de Montréal Banque du Peuple, Banque de la Cité et la Banque de Quebec. Voir détails No. 521. R. 1.
523
1838-39. La Banque de Montréal fut établie en 181 7, étant la première banque in- corporée devant faire affaires en Canada, elle est toujours restée a la tête de nos institutions monétaires. Cette pièce et les deux suivantes sont connues sous le nom de banque de côté, à cause de la position de la bâtisse de l'ancienne Banque de Montréal qui est représentée sur deux faces. C'est réellement la pièce favorite des collectionneurs Canadiens, et malgré qu'un assez bon nombre soient connues, elle est toujours en grande demande et obtient de bons prix. 1838 - R. 4 ½. 1839 - R. 4.
524
1838-39. Mêmes détails que la précédente. 1838 - R. 4. 1839 - 3 varieties, R. 4.
525
1839. Cette pièce quoique ayant d'un côté la Banque de Montréal porte sur le ruban du revers le nom de la Banque du Peuple. Elle n'a probablement jamais été en circulation et seulement qu'un nombre très restreint est connu des collectionneurs. R. 4 ½.
526
Lors de l'Union des Provinces du Haut et du Bas-Canada en 1841, Montréal fut choisi comme siège du gouvernement et la Banque de Montréal devint alors son banquier attitré. Pour cette raison elle fut pendant nombre d'années la seule banque pouvant émettre des monnaies sous le nouveau gouvernement. Cette pièce est complètement disparue de la circulation et avant peu obtiendra un bon prix. Déjà de bonnes copies ont été vendues $1.00. R. 2.
527
1842-44-45. Mêmes détails que la pièce précédente, No. 526. La seule pièce connue de 1845 se trouve dans la collection Thos. Wilson de Clarence, Ont 1842-44 - R. 1., 1845 - R. 5.
528
La Banque de (Québec fut organisée en 1818, un an après la Banque de Montréal, et a aussi gardée la première place parmi les banques de la Bieille Capitale. Après les troubles wui résultèrent du passage du bill de la rébellion et de l'incendie des bâtisses du Parlement à Montréal, en 1849, le siège du gouvernement fut enlevé de cette ville et avant qu'il fut complètement fixé à Ottawa, Ton ne savait qui l'aurait de Québec ou de Toronto, et pendant cet intervale la Banque de Québec et la Banque du Haut-Canada reçurent les dépôts du gouvernement et c'est probablement pour cette raison que la Banque de Québec a émis cette pièce sous l'autorité du gouvernement. R. 1.
529
Mêmes détails que la pièce précédente, No. 528. R. 1.
530
Cette pièce fut importée de Birmingham pour servir de bons de passage parmi les Indiens et journaliers qui travaillaient au Canal Lachine, et qui voyageait en partie en troisième classe sur le chemin de fer Montréal et Lachine. L'usage des billets ordinaires de chemins de fer n,ayant pas été trouvé satisfaisant. Ces pièces étaients enfiées sur une broche par le conducteur qui en faisait la collection. La balance restant entre les mains du chemin Montréal et Champlain furent fondues à St. Lambert en 1862. R. 2 ½.
Railroad Company - Montréal & Lachine- Valeur
531
Buste de Wellington. Cette pièce a probablement été importée pour la spéculation, vu qu'elle est frappée sur du cuivre très mince. R. 1.
Montreal - 1/2 penny 1816- Valeur
532
1830-41. Emise par Duncan & Cie., marchands de fer à Montréal. R. 1 ½.
Duncan & Company - 1/2 penny 1830- Valeur
533
Emise à Montréal vers 1830. Le côté du vaisseau est le même que dans No. 913. R. 1 ½.
Public accomodation - 1/2 penny 1831- Valeur
Histoire des jetons du Bout de l'Ile
(Illustrés sous les numéros 534 à 545.)
Ces douze jetons dont on a fait bien des récits contradictoires, sont certainement les pièces les plus remarquables parmi nos Monnaies Canadiennes.
Ces sous ont été fabriqués à Birmingham pour servir comme bons de passage sur trois Points, qui n'ont existé que très peu de temps, et dont l'histoire qui va suivre cueillie de documents authentiques, fera comprendre l'importance qu'ils ont dans la collection canadienne. Ces trois Ponts servaient à relier la terre ferme avec le bout de l'Ile de Montréal en passant sur l'ile Bourdon; laquelle ile se trouve située à l'embouchure de la Rivière l'Assomption.
L'Ile Bourdon fut accordée au Sieur de Repentigny, le 3 novembre 1672, et devint la propriété de Monsieur Thomas Porteous, de Terrebonne, qui en 1805, obtint l'autorisation du Gouvernement Provincial du Base-Canada, de construire deux Points en bois, dont un de Lachenaie à l'Ile Bourdon et un autre de l'Ile Bourdon à l'Ile de Montréal. Ces deux ponts furent terminés en 1806 et approuvés par des experts le 18 octobre de cette année; malheureusement ces ponts qui avient été construits à de grands frais furent emportés par les glaces le samedi soir, 25 avril 1807.
Malgré cet échec M. Porteous demande et obtint du gouvernement, le 14 avril 1808, la permission de les reconstruire, ainsi que l'autorisation d'en construire un troisième entre Repentigny et l'ile Bourdon, reliant ainsi les routes les plus fréquentées de la Province, mais ces derniers qui comportaient les mêmes défauts de construiction eurent le même sort peu de temps après.
M. Porteous vendit ensuite l'Ile Bourdon à M. Henry Griffin qui plus tard la renvendit à un M. Ross et finalement elle devint la propriété de l'honorable James Leslie. M. James N.S. Leslie de Montréal, petit-fils de l'Honorable Leslie et fils de M. Patrick Leslie est l'administrateur de la succession et est ainsi que sa soeur Madame Godfrey Wier, aussi de Montréal, propriétaires de cette Ile historique, qui a une superficie d'environ deux cents arpents.
Mr. Thomas Porteous est mort à Montréal en 1834, et aucun de ses enfants survivent, et son petit-fils M. Thomas Porteous, Agent d'Immeubles à Montréal, qui m'a donné certains renseignements sur sa famille, est le fils de M. James Porteous, autrefois marchand de Ste.Thérèse, qui lui aussi avait construit en 1830 le pont de Ste. Rose.
En 1892, Monsieur A. Desroches de Montréal ayant appris l'existence d'un modèle de ces ponts m'en informa et m'accompagna en octobre dernier afin de s'assurer de l'existence de cette préciseuse relique.
Rendu à l'Ile Bourdon nous avons rencontré le locataire de cette ile, M. Thomas Buchanan, qui eut la gracieuseté de nous faire visiter l'ancienne résidence Porteous situé sur l'ile, lequel est aujourd'hui transformé en grange, et là dans le grenier nous avons trouvé le modèle d'une partie d'un pont.
Ce modèle qui a un cachet antique, et qui serait mieux placé dans un Musée, à quinze pieds de long, et représente un pont double, ce qui était afin d'éviter les rencontres.
Les dessins du Pont et de la RÉsidence Porteous représentés ici ont été faits par mon père N. François Breton, qui m'a ccompagné dans un second voyage à l'Ile Bourdon; nous avons aussi constaté assez facilement par certains vestiges de l'endroit où se trouvaient situés ces Points; ainsi, le Point de Lachenaie se trouvait à aboutir à la pointe en bas de l'Église, là exactement ou se trouve situé aujourd'hui Charlemange, d'ailleurs la carte topograhpique donnée dans ce livre représente assez fidèlement la position de chacun de ces trois Points et fera bien comprendre aux lecteurs l'usage des Jetons, en comparant l'inscription qui se trouve sur chaque série; ainsi, les pièces indiquant De l'Ile de Montréal à Repentigny où Lachenaie représentaient le passage d'une personne à pied, un chaval, une charette ou une calèche de l'Ile de Montréal par le Pont à l'Ile Bourdon, et de là par un ou l'autre Pont soit à Repentigny ou à lachenai; et ainsi des autres traverses soit pour aller ou revenir, mais toujours en passant par l'Ile Bourdon.
Les deux erreurs d'épellation sur ces pièces sont faciles à expliquer, car les matrices ayant été gravées à Birmingham par un ouvrier ignorant la langue française, celui-ci n'ayant qu'un manuscrit pour se guider a remplacé la dernier X dans Repentigny par un U et ainsi au lieu de ou Lachesnaye, ou Repentigny il a commis la même erreur mais vice versa, c'est-à-dire, que cette fois il a gravé un U au lieu de X. Les pièces de Lachesnave sont toutes entaillées à l'exception de 3 ou 4 spécimens seulement, et ce fait est dû à ce que le gardien du Pont de Lachesnaye ne sachant pas lire avait cru bon de leur faire cette entaille afin de mieux les reconnaître.
La longeur des Points devait être d'environ dix arpents pour le Pont du Bout de l'Ile de Montréal à l'ÃŽle Bourdon; d'environ deux arpents et demie pour celui qui conduisait à Lachesnaye et d'environ deux arpents pour celui de Repentigny.
La traverse à ces différents endroits se fait encore aujourd'hui par un chaland mû par des chevaux.
Les Jetons du Bout de l'Ile sont très rechercés et d'une grande rareté, et sont en outre destinés a atteindre une grande valeur.
L'an dernier certaines personnes ont essayé de faire passer des fausses pièces du Bout de l'Ile pour des originaux mais heureusement que ces fraudes ont été immédiatement découvertes, et il pourrait en coûter cher à ceux qui en feront l'essai à l'avenir.
Les copies et extraits des actes et documents suivants intéresseront beaucoup les lecteurs de ce livre, tout en confirmant d'avantage l'authenticité de l'existence des Ponts et feront aussi connaître les taux de Péage chargés et représentés par les pièces ci-dessus mentionnées.
Le 26 Janvier 1805. Une pétition de Thomas Porteous de Terrebonne fut présentée à la Chambre, demandant la passation d'un acte lui permettant de construire deux Ponts.
534
R. 4 ½.
535
R. 4 ½.
536
R. 4 ½.
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R. 4 ½.
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R. 4.
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R. 4.
540
R. 4.
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R. 4.
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R. 4.
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R. 4.
544
R. 4.
545
R. 4.
Jetons de Repentigny
(Illsutrés sous les numéros 546 à 557.)
Ces douze Jetons de Repentigny ne furent connus (qu'en 1890, et lors de leur découverte furent l'objet de nombreux commentaires, plusieurs collectionneurs éminents prétendant qu'ils étaient de récente fabrication.
Il me semble que si l'on eut voulu émettre ces pièces en spéculation; on se serait appliqué a imiter les Jetons du Bout de l'Ile, mais non, c'est une série complètement différente, étant tous les douze de Repentigny.
Le fait que le Pont de Repentigny a été construit après les autres (Voir Histoire des Jetons du Bout de l'Ile), pourrait peut-être expliquer l'existence de ces Jetons.
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Le 18 octobre 1807, Sir James Craig arrivait pour prendre la charge de Gouverneur du Canada. Il était alors âgé de 57 ans, après en avoir employé 42 de service militaire. Il avait déjà servi sur ce continent à l'engagement de Saratoga, sous le commandement du Général Burgoyne, et avait été aussi un de ceux qui ont le plus participé à la prise du Cap de Bonne Espérance. Il avait aussi servi cinq ans aux Indes et en 1805 était le commandant du Corps d'Armée Anglais dans la Méditerranée, enfin il avait un des meilleurs états de service. Mais sa constitution en avait été ébranlée, et la maladie l'avait rendu dun caractère intraitable et autoritaire. En outre il prenait les rênes du Parlement Canadien dans un moment des plus critiques. A l'ouverture de son premier Parlement il s'est montré dictateur et devint de suite très impopulaire. Un de ses premiers actes fut de rayer des cadres de l'armée les noms de Messieurs Panet, Bédard, Taschereau, Borgia et Blanchet. D'avril 1809 au 26 février 1810, il prorogea deux parlements et fit deux appels au peuple, et ne put changer leur composition qui resta 14 Anglais et 36 Canadiens-Français. Trois semaines après, le 17 mars, il fit émaner un ordre du Juge en Chef Sewell, qui envoya un parti de soldats accompagnés d'un magistrat pour saisr tout le matériel du Journal Le Canadien, qui paraissait depuis le 22 novembre 1806, à Quebec. Il fit arrêter l'imprimeur, et deux jours après trois membres du Parlement, Messieurs Bedard, Blanchet et Taschereau furent aussi arrêtés à Quebec, et ces arrestations furent suivies de celles de Messieurs Laforce, Pierre Papineau et Corbeil à Montréal. Un fait bien établi est qu'il n'y avait rien dans les colonnes du Canadien pour justifier une telle conduite et un tel outrrage. Le 12 décembre de la même année, Sir James Craig ouvrit le nouveau Parlement, et dans l'intervalle les prisonniers avaient été libérés à l'exception de M. Bedard, qui refusa sa liberté et demande un procès. Ce dernier parlement fut prorogé le 21 mars 1811 et sir James Craig qui avait demandé son rappel pour cause de santé à vu sa demande accordée. Son dernier discours du Trône fut comme toutes ses adresses au Parlement, d'une raideur et d'un ton des plus acerbes. Il laissa le Canada le 11 juin 1811, et mourut en Angleterre en janvier 1812. Garneau le cite comme un administrateur fantasque et borné. Les pièces illustées sous les numréos 558 et 559 sont des pièces satiriques émises pour rappeler le règne de ce gouverneur, a en juger par l'inscription qui se lit sur ces pièces, et qui le donne comme Tyran des Canadiens, ou La peste des Canadiens, et sur le revers Vous voudriez bien les anéantir. Ces pièces sont toujours trouvées en mauvaise condition et les collectionneurs sont forcés de les accepter ainsi. Elles deviennent assez rares et se vendent facilement de 3 à 4 piastres. Plusieurs variétés. R. 3.
Vexator Canadinsis 1811- Valeur
559
Mêmes détails que la pièce précédente No 558. Plusieurs variétés. R. 3.
Vex/nator Canadinsis 1811 ML- Valeur
560
Pièce de plomb, émise par John Goudie pour servir comme billets de passage sur le Vapeur Lauzon, traversier entre Québec et la Pointe-Lévis. Le bateau passa entre les mains de J. McKenzie qui frappa ses initiales, J. McK., sur bon nombre de ces Jetons. Cette pièce fut considérée longtemps comme très rare, mais récemment plusieurs contrefaçons ont été vendues aux collectionneurs. R. 4. Surchargées J. McK. R. 4 ½.
Lauzon - Québec-Lévis - 1821- Valeur
561
Émise vers 1832. Deux variétés. La première telle que la gravure, et dans la deuxième le S de Importers se trouve plus à gauche sous le C de Co. R. 1 ½.
T.S. Brown & Company - 1/2 penny 1837- Valeur
562
La maison qui a émis cette pièce a été longtemps considérée comme étant la plus entreprenante de la ville. Le père John Molson possédait le premier vapeur qui a navigué sur le St. Laurent L'Accomodation, et qui laissa Montréal pour son premier voyage à Québec le 3 novembre 1809, avec dix passagers prenant 36 heures à accomplir le trajet. Les prix de passage étaient de huit piastres pour la descente, et neuf piastres de Québec à Montréal. Le 20 août 181 2, il lança le Swiftsure, et ces deux vapeurs furent utilisés au transportement des troupes entre les deux villes durant la guerre de 1812-14. Les matrices qui furent gravées à Montréal par Joseph Arnault, sont encore en possession de la maison. Cette pièce fut émise sur planchettes minces et épaisses. R. 3.
Thos. & Wm. Molson - 1/2 penny 1837- Valeur
563
Cette pièce fut émise en anticipation que le fils entrerait en société avec son père qui n'arriva pas. R. 2.
Francis Mullins & Son - 1/2 penny 1829- Valeur
564
La manufacture de câbles de Owen était située dans la partie Est de Montréal. Cette manufacture fut établie vers 1S24. Quelque temps après elle fut vendue à John A Converse, le fondateur de la Montréal Ropery, a présent la Canada Cordage Co. Une de ces pièces a rapporté $55.00 à un encan à New York.
R.W. Owen - Montreal Ropery- Valeur
565
Emise en 1937. La maison d'affaires existe encore et est conduite à Quebec par les fils du fondateur. R. 1 ½
J. Shaw - Importers of Harwares - Quebec- Valeur
566
Cette maison d'affaires fût établie à Montréal en 1849, et la société ayant été dissoute peu de temps après, ceci expliquerait pourquoi cette pièce fut émise qu'en petite quantité. Un des fils de M. Maysenholder qui est âgé de 37 ans, est bijoutier et habite Montréal. Il se rappelle très bien qu'un des ouvriers à l'emploi de son père se servait des matrices pour frapper de ces pièces afin de satisfaire ses goûts à la boisson. En 1886, M. A. Desroches à découvert 7 de ces pièces et un peu plus tard 24 autres, ce qui en tout forma 31 pièces, en outre de 7 pièces frappées sur un coté seulement. Tant qu'aux matrices, il a été impossible d'en recouvrer les traces. M. Desroches qui a lui-même donné ces détails en garantit l'authenticité, et il ajoute, que s'il n'a pas publié plus tôt ces renseignements, c'était afin de s'assurer la possession de tout ce qui pouvait se trouver de ces pièces, et aussi pour obtenir le meilleur prix possible, soit en argent ou en échanges. Aussi disposa-t-il de toutes ces pièces avec avantage, et aujourd'hui elles sont d'une grande rareté et se vendent facilement de quinze à vingt-cinq piastres. R. 4.
Maysenholder & Bohle - 1/2 penny 1849- Valeur
567
Hunterstown est un petit village sur la Rivière du Loup, à environ 25 milles de Louiseville. Vers 1850, une compagnie américaine avait acheté les limites de bois, et pendant plusieurs années exerça le commerce de bois. Cette compagnie avait en outre un magasin général et payait ses hommes par des bons payables a leur magasin. Ce Jeton était bon pour un sou. La première copie connue des collectionneurs fut celle de la collection de M. P. Murphy de Quebec, une autre trouvée par M. A. Nutter, a été vendue pour $25.00. R. 4.
Hunterstown Lumber Co.- Valeur
568
Emise vers la fin de l'année 1862, par une maison de Banquiers, dont le principal associé M. Wm. Weir est à présent le président et gérant général de la Banque Ville Marie à Montréal, M. Weir continue encore ce bureau de banquiers en société avec ses deux fils sur la rue Notre Dame à Montréal. Lors de la suppression de l'émission de l'argent aux Etats-Unis, l'on se procurait si difficilement le change que plusieurs avaient émis des étuis contenant un timbre-poste de 5 ou 10 centins, et M. Larminee étant en visite a New York avait ordonné une certaine quantité de ces pièces quoique lusage n'en fut pas requis au Canada. R. 4.
569
Peu de temps avant sa mort M. Devins donna les renseignements suivants sur cette pièce : Il s'était informé à un de ses amis d'Angleterre du coût probable d'une pièce d'annonce, et pour toute réponse, fut fort surpris d'apprendre qu'une forte consignation de la pièce se trouvait arrêtée en douane à Montréal. N'ayant pas ordonné ces pièces il n'en connaissait pas la valeur, et lorsqu'il écrivit à son ami, ce dernier dans l'intervalle était mort. Les pièces étaient restées en douane et nombre de collectionneurs ayant appris la chose trouvèrent moyen de s'en procurer, et l'on s'aperçut un jour que la consignation avait baissé considérablement, lorsque ceci vint à la connaissance du ministre il ordonna que l'on fasse fondre la balance. Combien en a-t-il été fait et combien en a-t-il circulé, M. Devins ne le savait pas, et il déclarait avoir été harcelé de demandes venues de toutes part pour cette pièce, surtout des collectionneurs. R. 2 ½.
Devins & Bolton - Province of Quebec- Valeur
570
Frappé à Birmingham vers 1865 pour M. R. Sharpley, qui tenait alors son magasin au bloc crystal rue Notre Dame. Ces jetons étaient vendus comme compteurs pour les cartes. R. 2.
R. Sharpley - Importer - Montreal- Valeur
571
L'on prétend que cette pièce a été frappé à Quebec, pour la maison Gagnon, qui faisait un fort commerce de marchandises sèches, dans le gaubourg St. Roch. Environ 1000 de ces pièces furent émises dont une balance de 200 fut acheté par M. Cyrille Tessier, de Quebec. R. 1.
Jacques Cartier House - Quebec- Valeur
572
D'après Sir G. Duncan Gibb, cette pièce fut frappée à Birmingham, pour une maison de Montréal, qui employait un grand nombre d'ouvriers. L'Emission aurait été considérable. R. 1 ½.
Playing cards - 1/2 penny 1870- Valeur
573
Emission de 110 pièces en 1886. Les matrices gravées par C. Tison existent. (Voir Biographie). 5 variétés. R. 2.
574
Cette maison était autrefois connue sous le nom de Hansgen & Gnaedinger. Dix milles de ces pièces ont été frappées en Allemagne pour la maison Gnaedinger vers 1887. R. 1.
L. Gnaedinger, Son & Company - 1852- Valeur
575
Frappées en Allemagne. Emission de 200 pièces en 1887. Les matrices existent. M. Desjardins qui est âgé de 40 ans est aussi collectionneur depuis 1885. L'émission entière de cette pièce fut livrée à M. Desjardins avec anneau, et ce dernier a fait disparaître ces anneaux avant que de les mettre en circulation. R. 2.
D. Desjardins - Marchand Tailleur- Valeur
576
M. Cardinal est né à St. Cyprien de Napierville, le 29 octobre 1861, et est par conséquent âgé de 32 ans. Il commença a collectionner les monnaies et les médailles en 1883 et fut pendant plusieurs années un des plus actifs numismates et était surtout un amateur de belles pièces. M. Cardinal se tenait au courant de toutes les ventes aux Etats-Unis et avait la réputation d'un bon acheteur. En 1886 il ordonna la pièce ci-dessus, mais devant porter le mot Canada au dessous de Montréal, et par une erreur onze de ces pièces furent frappées sans le mot Canada, et la pièce suivante No. 577 fut adoptée. Sur les onze pièces frappées M. Cardinal n'en reçut qu'une seule, ayant refusé les autres, elles furent vendues à M. R. W. McLachlan. R. 3 ½.
E.A. Cardinal - Numismatist - Montreal- Valeur
577
Emission de 100. Les matrices existent. (Voir détails pièce précédente, No. 576). R. 1 ½.
E.A. Cardinal - Numismatist - Montreal- Valeur
578
Emission de 100 par le même que les précédentes, Nos. 576 et 577. Les matrices existent. R. 1 ½.
E.A. Cardinal - Numismatist - Montreal- Valeur
579
M. Lymburner a fait faire les matrices de la pièce ci-dessus en 1871. En 1872, il entra en société avec M. Chas. Martin, et pendant un certain temps furent connus sous la raison de Martin & Lymburner. Cette société fut dissoute, les matrices restant à Martin qui les expédia au Dr. Elliott Woodward, à Roxbury, Mass. Ce dernier les a vendues a l'encan en 1878, ou elles furent adjugées au Dr. J. Leroux, qui en a émis 100 pièces en plus des premières qui furent émises par Lymburner et dont on ne connait pas le nombre, mais on distingue les deux émissions par l'épaisseur du métal, les premières émises étant de beaucoup plus minces que les dernières. Les matrices existent. R. 2.
Lymburner & Brothers - Montreal- Valeur
580
Les matrices de cette pièce furent ordonnées peu de temps avant que la société Lymburner changea de nom et deux pièces seulement feurent frappées. Peu après les matrices furent vendues à Messieurs R. W. McLachlan et T. J. Mocock, qui, après en avoir fait frapper 100 dont deux en argent, ont détruit les matrices. R. 2.
Lymburner & Brothers - Montreal- Valeur
581
Emise en 1886, pour annoncer le chauffeur Lymburner. La face de cette pièce est la même qui a servi à l'émission de Cardinal, No. 577. R. 1 ½.
Lymburner & Brothers - Montreal- Valeur
582
Emission de 200 pièces en décembre 1885. Les matrices existent, mais en très mauvaise condition. Le Dr. J. Leroux a émis cette pièce et les quatre suivantes pour annoncer ses ouvrages Numismatiques. (Voir Biographie.) R. 1 ½.
Jos Leroux - Canadian Copper Catalogue- Valeur
583
Emission de 86 pièces en janvier i886. Les matrices existent mais en très mauvaise condition. R. 2.
Jos Leroux - Canadian Copper Catalogue- Valeur
584
Emission de 194 pièces en janvier 1886. Le matrices existent mais en très mauvaise condition. R. 1 ½.
Jos Leroux - Canadian Copper Catalogue- Valeur
585
Emission de 1000 pièces en cuivre en 1891. Les matrices existent. R. 1 ½.
Jos Leroux - Canadian Copper Catalogue- Valeur
586
Mille pièces émises en 1891, matrices existent. R. 1 ½.
Jos Leroux - Canadian Copper Catalogue- Valeur
587
Le Club du Jeu de Dames qui existait depuis dix ans s'est fusionné en 1891 avec le Club du Jeu d'Echecs. La souscription annuelle fut fixée à $3.00 par année. Le club décida de faire faire des Jetons de présence ou billet d'admission et le Dr. J. Leroux fut chargé d'en faire frapper 100 copies en cuivre. Les matrices existent. R. 2 ½.
Club d'échecs et de dames - Montréal- Valeur
588
Dans son voyage d'Europe de 1889, le Dr. J, Leroux visita le 15 juin, l'atelier de J. Moore, le célèbre médalliste de Birmingham. Parmi beaucoup de pièces d'essai il trouva la pièce ci-dessus, et après informations acquit la certitude que les matrices étaient intactes. Le Docteur ordonna 500 de ces pièces qu'il devait prendre à son retour, mais on ne lui en livra que 98, les matrices s'étant brisées après l'émission de ce nombre. Ce Jeton avait été ordonné pour le Jardin Guilbault, qui probablement avait l'intention de charger 30 sous d'admission, mais comme l'admission fut toujours de 15 sous, ceci explique pourquoi les matrices furent refusées et se trouvaient encore en possession de M. Moore. R. 2 ½.
589
Pièce de cuivre frappée en Allemagne vers 1887, pour l'usage d'un club Allemand, dont les salles sont sur la rue Ste. Catherine à Montréal. Cette pièce ne fut pas longtemps en usage et la balance environ 900 sur 1000 pièces émises ainsi que la matrice brisée furent achetés par M. P. N, Breton. Le revers de cette pièce est fait d'une matrice servant a frapper des compteurs pour les cartes. R. 1 ½.
Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
590
Cette pièce ainsi que les quinze autres suivantes. Nos. 591 à 605, ont été frappées avec la même matrice que le No. 589, croisé d'autres matrices de jetons émis en commémoration de différents personnages régnants durant les cinquante dernières années. Trois pièces seulement furent émises de chacun des numéros 590 à 597, et environ 20 de chacun des numéros 598 à 605. Rareté 4 ¼ pour le set des 8 numéros 590 à 597. Rareté 3 ½ pour le set des 8 numéros de 598 à 605.
Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
591
Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
592
Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
598
Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
599
Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
600
Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
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Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
605
Gesangverein Teutonia - Montreal- Valeur
606
M. P. O. Tremblay, qui est âgé de 30 ans, était établi en société avec M. Mathieu et faisaient affaires comme marchands de fer depuis 1886, sous la raison de Mathieu et Tremblay. Il tient seul depuis le 1er mai 1893, ayant conservé sa même place d'affaires rue Notre Dame vue à Montréal. M. Tremblay est intéressé dans la collection des monnaies depuis l'âge de 15 ans, et est très considéré parmi ses confrères Numismates. En 1892, désirant se faire connaitre d'avantage des collectionneurs il a émis 225 pièces du modèle ci-dessus. Les matrices gravées par C. Tison sont détruites. R. 2.
P.O. Tremblay - Montreal- Valeur
607
Emission de 325 pièces par le même collectionneur que la précédente. No. 606. Les matrices aussi gravées par C. Tison ont été détruites. R. 2.
P.O. Tremblay - Montreal- Valeur
608
En 1890, le Journal Le Witness, de Montréal, demandait a tous les élèves des écoles publiques de la Puissance d'envover un écrit relatant un fait historique ou un événement quelconque s'étant passé dans l'arrondisement de leur école. Tous les écoliers qui ont repondu à cet appel recurent une de ces pièces, dont un côté est copié du Jeton Canadien de 1754, numéro 514. 2300 de ces Jetons furent émis en métal blanc, dont quelques copies en cuivre. Les matrices existent encore. R. 1 ½.
The Montreal Witness - Prize Competition- Valeur
609
Cette pièce fut émise en 1891, pour les mêmes fins que la précédente, No. 608. 2000 furent frappées en Aluminium Le dessin représente une Monnaie Romaine du temps de Tiber. Une des matrices est brisée. R. 1 ½.
The Montreal Witness - Prize Competition- Valeur
610
Cette pièce fut émise en 1888, par le Sergent A. Desjardins, alors de Montréal, pour l'usage de M. Phelan. Environ 500 furent mises en circulation. Les matrices sont brisées. 3 variétés. R. 1 ½.
T. Phelan - Montreal - St. Catherine- Valeur
611
Cette pièce quoique portant le nom de L. Landry, n'a jamais été ordonné par celui-ci. Vers 1888 il reçut 6 copies de cette pièce et autant de la pièce suivante, No. 612, et ne put jamais en découvrir la source. COmme il en est apparu un peu plus tard, en différents métaux, qui feurent vendues aux collectionneurs, l'on en conclut que ces pièces ont été émises par quelque collectionneur dans un but de spéculation. R. 2.
L. Landry - Montreal - Pain- Valeur
612
Mêmes détails que la pièce précédente, No. 611. R. 2.
L. Landry - Montreal - Pain- Valeur
613
Emission de 100 comme bon pour un verre d'Eau St. Léon, n'est plus en usage. M. Hoerner qui est agé de 41 ans est établie comme Pharmacien à Trois-Rivière depuis 1872. (Matrices mécaniques) R. 2.
Hoerner - Three Rivers - Water- Valeur
614
M. Williams est établi Pharmacien à Trois Rivières depuis 1879. Il est âgé de 40 ans, et quoique il ait commencé a collectionner en 1874, il ne s'en occupa activement cjucn 1891, et c'est cette année la qu'il a émis 1000 copies de la pièce ci-dessus, dans le but de la distribuer dans le district des Trois-Rivières comme annonce, mais bientôt li s'aperçut après en avoir fait circuler environ 400 que ces Jetons étaient recueillis par les commis-voyageurs qui les donnaient aux collectionneurs, il cessa alors sa distribution et garda les autres. Les matrices sont brisées. R. 1 ½.
615
M. Williams étant le propriétaire des Sources Caxton d'eau minérale, a émis 200 de ces pièces devant servir comme bon pour un verre de cette eau. Ces pièces ne sont plus en usage. (Matrices mécaniques). R. 1 ½.
R.W. Williams - Three Rivers - Caxton- Valeur
616
Environ 500 furent émises en cuivre à Toronto, pour l'agence d'Eau St. Léon qui les acceptait en paiement d'un verre. L'Eau St. Léon se vendait 2½ centins le verre, et lorsque quelqu'un donnait 5 centins il recevait un de ces Jetons en change. R. 1 ½.
C.E.A. Langlois - Toronto - Water- Valeur
617
La compagnie ne parait pas avoir émis ce Jeton, qui a probablement été fait par spéculation. R. 1 ½.
C.E.A. Langlois - Montreal - Water- Valeur
618
Frappées en métal blanc et en cuivre pour l'usage des différentes agences de l'Eau St. Léon. Les matrices ont été faites à Toronto. R. 1.
St. Leon Mineral Water Company Limited- Valeur
619
Emises en cuivre et en Alluminium. Les matrices ont été faites à Toronto.. R. 1.
St. Leon Mineral Water Company Limited- Valeur
620
Emission de 100 pièces par I.B. Durocher. Ce Jeton n'a probablement pas été en usage et bon nombre furent distribués. Cette pièce a été vendue jusqu'a dix piastres. R. 3.
Richelieu Hotel - I.B. Durocher - Montreal- Valeur
621
Emission de 100 pièces par Vital Raparie, qui tenait un hotel aux coins des rues Notre Dame et Guy à Montréal, depuis 19 ans, et qui depuis le 11 juin dernier est démenagé au No. 2276 de la rue Notre Dame. Ce Jeton servait à son hotel pour le Jeu de Pool. R. 1 ».
622
Emission de 200 pièces par le même que le No. 621, mais cette dernière pièce fut émise pour vendre aux collectionneurs. R. 1
623
Emission de 500 par le même que les Nos. 621 et 622. R. 1.
V.R. 1893 - Montreal P.Q.- Valeur
624
Emission de 200 pièces par François Sylvestre, pour usage à son hotel, rue Ste. Catherine à Montréal. R. 1 ½.
François Sylvestre (F.S.) - Montreal- Valeur
625
Emission de 100 pièces par Gédéon Normandin, qui tient un hotel rue Notre Dame, Ville St. Henri, près de Montréal. R. 1 ½.
Gédéon Normandin - St. Henri - Hotel- Valeur
626
Emission de 100 pièces par le même que la précédente, No. 625. R. 1 ½.
Gédéon Normandin - St. Henri - Hotel- Valeur
627
Emission de 100 pièces, par le même que les No. 625 et 626. R. 1 ½.
Gédéon Normandin - St. Henri - Hotel- Valeur
628
Emission de 100 pièces par Napoléon Tremblay, pour usage à son hotel rue Notre Dame, à St. Henri de Montréal. R. 1 ½.
Napoleon Tremblay (N.T.) - St. Henri- Valeur
629
Emission de 100 pièces par Anatole Papineau, qui succéda à Nap. Tremblay. (Voir No. 628). R. 1 ½.
Anatole Papineau (A.P.) - St. Henri- Valeur
630
Emission de 300 pièces (matrices mécaniques). M. Laurin a commencé à collectionner en 1890. La balance de ce Jeton fut acheté par M. P. N. Breton de Montréal. R. 1 ½.
Louis Laurin - Gatineau- Valeur
631
Emission de 100 en 1890. M. Foley tient un hôtel depuis l'année 1885, (matrices mécaniques). La balance de cette pièce fut acheté par M. P. N. Breton. R. 1 ½.
M. Foley - Drink - Gatineau - 25 cents- Valeur
632
Emission de 100 en 1889, (matrices mécaniques). M. Smith est établi depuis 1867, et ces Jetons ne furent que peu de temps en usage. La balance fut acheté par M. P. N. Breton. R. 1 ½.
633
Cent pièces émises en 1891, de (matrices mécaniques). M. Neveu abandonna les affaires en 1892. R. 1 ½.
J.B. Neveu - Gatineau - Grocer - 1891- Valeur
634
M. Archambault lui est âgé de 27 ans, est orfèvre, et a commencé a collectionner en 1890. En 1892, il donna ordre à C. Tison pour les matrices de cette pièce qu'il refusa à cause de l'erreur commise dans l'épellation du mot Monnaie qui était écrit avec seulement un n sur les deux cotés de la pièce. Douze copies seulement furent frappées dont 9 furent vendues à M. P. N. Breton de Montréal. Les matrices furent effacées pour refaire la pièce suivante, No. 635. R. 3 ½.
D. Archambault - Montreal - 1892- Valeur
635
Emission de 55 pièces par le même pour remplacer la précédente, No. 634. De ce modèle les matrices existent. R. 1 ½.
D. Archambault - Montreal - 1892- Valeur
636
Emission de 223 pièces. Les matrices ont été gravées par C. Tison, et le coté portant l'écusson est brisé. M. Marchand qui est un des associés de la maison (Gareau et Marchand, marchands de marchandises sèches, à commencé à collectionner en 1891. Il est a présent âgé de 37 ans. R. 1 ½.
J.O. Marchand - Collectionneur - Montreal- Valeur
637
Emission de 74 pièces par le même. Une des matrices étant brisé, tel que dans le No. 636. Gavées par C. Tison. R. 2 ½.
J.O. Marchand - Collectionneur - Montreal- Valeur
638
Emission de 50 pièces. Messieurs Gareau et Marchand tiennent deux magasins à Montréal, et les personnes qui achètent au magasin principal, rue Ste. Catherine, reçoivent un de ces Jetons, qui leur donne droit à la garniture d'un chapeau à leur succursale de la rue Rachel. Les matrices gravées par C. Tison existent. R. 1 ½.
639
Emission de 50 pièces par les mêmes que le No. 638, servant pour la coupe d'un habillement. Les matrices gravées par C. Tison existent. R. 1 ½.
Gareau & Marchand - Montréal- Valeur
640
Les Jetons illustrés sous les numéros 640 à 647 ont été émis en 1892, par M. I. Gravel dans le but d'échanger avec les autres collectionneurs. M. Gravel est âgé de 29 ans, et a commencé à collectionner en 1889. Emission de 232 pièces. Les matrices ont été gravées par C. Tison, et le roté du revers est brisé. R. 1 ½.
Ludger Gravel - Rue St.Paul - 1892- Valeur
641
Emission de 111 pièces. Les matrices existent. R. 1 ½.
Ludger Gravel - Rue St.Paul - 1892- Valeur
642
Emission de 111 pièces. Les matrices existent. R. 1 ½.
Ludger Gravel - Rue St.Paul - 1892- Valeur
643
Emission de 111 pièces. Les matrices existent. R. 1 ½.
Ludger Gravel - Rue St.Paul - 1892- Valeur
644
Emission de 111 pièces. Les matrices existent. R. 1 ½.
Ludger Gravel - Rue St.Paul - 1892- Valeur
645
Emission de 111 pièces. Les matrices existent. R. 1 ½.
Ludger Gravel - Rue St.Paul - 1892- Valeur
646
Emission de 111 pièces. Les matrices existent. R. 1 ½.
Ludger Gravel - Rue St.Paul - 1892- Valeur
647
Emission de 28 pièces. Les matrices existent.R. 1 ½.
Ludger Gravel - Rue St.Paul - 1892- Valeur
648
Emission de 400 pièces par J. Lanctot au lieu de Lanclot. R. 1.
649
Ce Jeton est en usage à la cantine de la Batterie B, à Quebec. R. 2.
B. Battery Canteen - Quebec- Valeur
650
En usage à la cantine de la Batterie B, tel que le No. 649. R. 2.
B. Battery Canteen - Quebec- Valeur
651
Frappée en allujiiinium en 1892. devant servir comme billet de passage sur le vapeur Vega traversier de la ligne d'opposition entre Longueuil et Montréal. Cette pièce porte la carte d'affaires de W. Sclater & Cie., intéressés dans cette compagnie. R. 1.
Montréal-Longueil - 1892- Valeur
652
Emission de 200 (matrices mécaniques). Ces pièces sont encore en usage comme hons d'escompte aux acheteurs. R. 1.
A. Labelle - Hull P.Q.- Valeur
653
Emission de 100 en 1891, (matrices mécaniques). Encore en usage. R. 1.
Jos. Dubois - Perking Mills- Valeur
654
Kollmyer était marchand tailleur à Montréal il y a 30 à 40 ans. Ce Jeton de cuivre devait servir comme bouton à l'usage de quelque club ou pour l'usage spécial d'un vapeur. R. 4.
655
T. Bergeron est établi a Montréal comme épicier depuis 1889. Il n'a émis que 25 de ces pièces dont les matrices faites par C. Tison sont détruites. M. J. O. Marchand a acheté la balance, 13 pièces. R. 3 ½.
T. Bergeron - Grocerie - Montreal- Valeur
656
R. 1.
John Tyo - Dundee - 5 cents 1895- Valeur
657
M. Caumartin est boulanger à Montréal, au No. 1 205 rue St. Denis. Cette pièce et la suivante furent ordonnées par lentremise de M. J. O. Marchand, qui par erreur avait donné l'ancienne adresse de M. Caumartin. Ce dernier qui en avait ordonné 300 les refusa pour cette raison, et la matrice principale fut changée pour graver les deux Nos. 659 et 660. Seulement que 25 pièces avait été frappées. Les matrices de ces pièces furent gravées par C. Tison. R. 1 ½.
E. Caumartin - Montreal - Boulanger- Valeur
658
(Voir détails. No. 657), seulement l'ordre entier de 300 pièces avait été rempli lorsque l'on s'est aperçu de l'erreur. Refusées pour les mêmes raisons. R. 1 ½.
E. Caumartin - Montreal - Boulanger- Valeur
659
Matrices corrigées. Emission de 25 pièces. Les matrices existent. R. 1.
E. Caumartin - Montreal - Boulanger- Valeur
660
Matrices corrigées, (Voir détails. No. 657). 300 furent frappées. Les matrices existent. R. 1.
E. Caumartin - Montreal - Boulanger- Valeur
661
Tellier & Cie., sont manufacturiers de vinaigre à Sorel. Les matrices de cette pièce ordonnées chez C. Tison ne furent pas acceptées. Ce dernier les vendit a M. J. O. Marchand, qui a émis 20 de ces pièces en plomb. Les matrices améliorées donnèrent le résultat de la pièce suivante, No. 662. R. 2 ½.
662
Emission de 31 pièces par M. J. O. Marchand, qui a fait changer les matrices de la pièce No. 661. Les matrices se brisèrent après avoir frappé ce nombre. R. 3.
663
Pièce de plomb. Michel Bacquet était hôtelier à Québec en 1852, au marché de la Basse-Ville, un peu plus tard au No. 2 rue St. Pierre, en 1860 au No. 64 (le la même rue, et en 1861 No. 9 rue Sous le Fort. Cette pièce n'a été connue des collectionneurs qu'en 1892 lorsqu'un certain nombre fut trouvé. R. 2 ½.
664
Emission de 100 pièces par M. L. R. Baridon, Pharmacien de Montréal pour l'annonce de son célèbre Baume Rhumal. M. Baridon qui possédait une forte collection de monnaies canadiennes, il y a quelques années, la vendit à M. P. N. Breton en 1891, et depuis a réussi a en former une deuxième qui quoique n'était pas aussi complète est déjà considérable. Les matrices gravées par C. Tison existent. R. 1.
Baume Rhumal - L.R. Baridon - Montreal- Valeur
665
R. 1.
A. Boure - Quebec - Loaf- Valeur
666
R. 1.
A. Boure - Quebec - Loaf- Valeur
668
Emission de 1000 en 1893. Pas en usage. R. 1.
669
Emission de 1000 en 1893. Pas en usage. R. 1.
The Bouquet Series
La collection des bouquets ou des Un Sou est certainement une des plus intéressantes parmi les monnaies Canadiennes, et les collectionneurs devraient s'appliquer à compléter cette série dans leur collection, La description en est complète dans cette édition, en outre la classification qui a toujours été trouvée difficile, en est simplifiée, et le travail peut se faire très rapidement par les revers des pièces, en comptant les feuilles qui composent la couronne: ainsi les revers des numéros 674 à 682 ont tous une couronne de 16 feuilles et la différence à noter ensuite est dans le bouquet, ainsi que dans la boucle qui s'étend à droite ou à gauche ou des deux côtés. Il s'agit plus que de noter les différences dans la boucle de la couronne, au bas du revers. Les numéros 683 et 684 seuls ont 7 feuilles, les numéros 685 à 703 ont chacun 18 feuilles, les numéros 704 et 705 chacun 20 feuilles tandis que les numéros 706 à 709 ont chacun 2 feuilles, et les numéros 710 à 712 40 feuilles. Ainsi pour classifier un lot de sous, il faut tout d'abord mettre en pile les différents re- vers de 16, 17, 18, 20, ;^2 et 40 feuilles, ensuite assortir les bouquets et boucles des deux cotés pour chaque pile ; de cette façon l'on pourra assortir un grand nombre de bouquets en très peu de temps. Il serait bon de remarquer qu'il existe de grandes raretés parmi ces bouquets, dans lesquels il n'y a souvent qu'une légère différence, soit dans le bouquet ou dans le revers.
670
Matrice brisée des deux cotés. Le bouquet dans cette pièce se retrouve dans les pièces Nos. 681, 685 et 686, ce qui indiquerait que ce sou a été fabriqué par la même maison américaine qui a émis le Duseaman. Belleville mentionné sur cette pièce est de l'Etat de New-Jersey, et ce sou est classifié parmi les canadiens à cause du coté portant le bouquet, et presque toutes les copies connues ont été trouvées en circulation en Canada. R. 2.
T. Duseaman - Butcher - Belleville- Valeur
671
Sur planchettes minces et épaisses. Cette pièce est assez rare en bonne condition. R. 2.
672
Pièce unique. La seule connue qui se trouve dans la collection de M. R. W. McLachlan, a été vendue dans la collection Levick, a New-York, en 1884 et fut achetée par M. James Oliver de New-York pour $62.00. L'on croit que les matrices de cette piece ont été gravées par Joseph Arnault, de Montréal. R. 6.
1/2 penny 1837 - Bono Publico Montreal- Valeur
673
Cette pièce a le même bouquet que la précédente, et a probablement été frappée par le même. Elle est après la pièce No. 672 la plus rare de la série des bouquets. R. 5.
674
Un sou - bords unis et dentelés. Revers : couronne de 16 feuilles. cuivre et laiton. R. 1 ½.
675
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 16 feuilles, très rare. R. 5.
676
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 16 feuilles, même bouquet que le No. 682.
677
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 16 feuilles, même bouquet que le No. 678. R. 4.
678
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 16 feuilles, même bouquet que le No. 677. R. 4.R. 1 ½.
679
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 16 feuilles, même bouquet que le No. 692. R. 4. Cuivre et laiton. R. 1 ½.
680
Un sou - bords unis; ;matrices brisées. Revers: couronne de 16 feuilles, même bouquet que les Nos. 683, 695 et 696. R. 1 ½.
681
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 16 feuilles. Même bouquet que les Nos. 670, 685 et 686. R. 4.
682
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 16 feuilles. Même bouquet que le No. 676. R. 2 ½.
683
Un sou - bords unis, matrices du bouquet brisée. Revers: couronne de 17 feuilles. Même bouquet que les Nos. 680, 695 et 696. R. 2.
684
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 17 feuilles. Cuivre et laiton. R. 2.
685
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. Même bouquet que les Nos. 670, 681 et 686. La seule différence entre ce sou et le suivant, No. 686, est dans le revers, la couronne est plus ouverte du haut. R. 2 ½.
686
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. Même bouquet que les Nos. 670, 681 et 685. La seule différence entre ce sou et le précédent, No. 685, est dans le revers, la couronne étant plus fermée du haut. R. 1 ½.
687
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. R. 1.
688
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. Même bouquet que le No. 693. R. 1.
689
Un sou - bords unis et dentelés. Revers : couronne de 18 feuilles. Les matrices de ce sou furent trouvées vers 1863, dans les bâtisses occupées par feu le Dr. Ficault, et présentées à la Société Numismatique et Antiquaire de Montréal, qui en a fait frapper 3 ou 4 en plomb. Jusqu'à ces dernières années une seule pièce originale était connue et se trouvait dans la collection Gerald E. Hart, quand une autre copie fut découverte par le Dr. J. Leroux, dans un de ses voyages à Ottawa, laquelle copie fut vendue à M. P. N. Breton pour $60.00. En 1880, la société en a émis 4 ou 5 en cuivre, mais ces dernières étaient très mal frappées à cause du manque d'anneaux aux matrices, l'an 1890 sur la demande de quelques membres de la société, les matrices furent arrangées pour recevoir un anneau, et 24 copies en cuivre furent émises, et en 1893, 11 autres en cuivre et une en laiton furent aussi frappées. Si l'on continue a émettre de nouvelles pièces, cette pièce réputée si rare, pourrait bien devenir commune. R. 3.
690
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. R. 4.
691
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. R. 1.
692
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. Même bouquet que le No. 679. R. 1.
693
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. Même bouquet que le No. 688. R. 1.
694
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. R. 1.
695
Un sou - bords unis, matrices intactes et brisées. Revers : couronne de 18 feuilles, même bouquet que les Nos. 680, 683 et 696. R. 1 ½.
696
Un sou - bords unis; matrices intactes et brisées. Revers : couronne de 18 feuilles, même bouquet que les Nos. 680, 683 et 695. R. 2 ½.
697
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. Matrices intactes et brisées. R. 2.
698
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles, même bouquet que les Nos. 699 et 715. R. 2 ½.
699
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles, même bouquet que les Nos. 698 et 715. R. 2.
700
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles, même bouquet que le No. 701. R. 1 ½.
701
Un sou - bords unis. - 2 var. Revers : couronne de 18 feuilles. Variété Hart, 3 feuilles entre épis de blé et chardrons à gauche, même revers que le No. 700. R. 2 ½.
702
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. Matrices intactes et brisées, même revers que le No. 703. R. 1 ½.
703
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 18 feuilles. Même revers que le No. 702. R. 4 ½.
704
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 20 feuilles. R. 1 ½.
705
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 20 feuilles. 2 var. Variété Hart, 1 feuille entre les 2 chardrons à gauche. R. 1 ½.
706
Un sou bords unis. Revers : couronne de 32 feuilles, même revers que les Nos. 707, 708 et 709. R. 2 ½.
707
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 32 feuilles, même revers que les Nos. 706, 708 et 709. R. 1 ½.
708
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 32 feuilles, même bouquet que le No. 710, même revers que les Nos. 706, 707 et 709. R. 1 ½.
709
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 32 feuilles, même revers que les Nos. 706, 707 et 708. R. 2.
710
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 40 feuilles, même revers que le No. 708. R. 1 ½.
711
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 40 feuilles. R. 1 ½.
712
Un sou - bords unis. Revers : couronne de 40 feuilles. Toute une sensation fut créé lors de la découverte de la première copie de ce sou en 1891. Depuis un autre fut reçu dans le change par M. P. O. IVemblay de Montréal. Ues deux pièces sont aujourd'hui dans la collection Gerald E. Hart. R. 5.
713
Un sous - bords unis. Leroux mentionne 6 variétés de cette pièce, et Gerald K. Hart, 8 variétés. Les matrices de cette pièce ont été faites à Birmingham. Les anglais prononçaient un sou Onne Souze, ceci explique l'erreur de l'épellation de ce mot. R. 1.
714
Un sous- bords unis, (Voir détails No. 713). Leroux mentionne 4 variétés de cette pièce. Emis par la Banque de Montréal. De 1835 à 1838, il fut émis un si grand nombre de Jetons privés, que le gouvernement passa un ordre en Conseil, n'autorisant le cours que des monnaies émises par la Banque de Montréal et La Banque du Peuple. R. 1.
1 sous 1838 - Bank of Montreal- Valeur
715
Un sou - bordure dentelée sur planchettes épaisses. Il existe aussi sur planchettes minces, bords unis, mais ce dernier est très rare. 2 variétés. Même bouquet que les Nos. 698 et 699. Variété Hart, consistant dans la couronne qui se trouve complètement fermée du haut. R. 1.
716
Un sou - bordure dentelée. Les matrices de ce sou furent gravées à Montréal par Joseph Arnault, et elles sont encore en la possession de la Banque. Connu comme le Sou de la Rébellion à cause d'une petite étoile et de la tête de la Liberté, emblème de l'Indépendance, ce qui fut ajouté a la matrice entre les feuilles d'érable à la suggestion d'un employé de la Banque, qui sympathisait avec les Patriotes de 1837. R. 1 ½.